Le nez qui coule; vers l’infini et plus loin encore!

Le rhume, la grippe, les otites, le mal de gorge, la fièvre les narines rougies par l’irritation, les éternuements visqueux, la toux creuse et encore combien d’autres…

J’ai fait mon entrée dans la parentalité de façon assez directe merci. J’ai été confrontée à toutes sortes de choses que je n’avais jamais expérimentées. J’ai eu des frères et sœurs plus jeunes mais je n’avais jamais eu à m’occuper d’eux lorsqu’ils étaient malades, à prendre leur température et encore moins à moucher les petits nez qui coulent sans arrêt. Donc lorsque j’ai entrepris le rôle de belle-maman, le mouchage de nez faisait aussi parti de la définition de tâche. Rien de bien intense tsé! Je prenais ça très relax.

Mais l’hiver est arrivé. Et il amène avec lui les dizaines de virus qui vivent en permanence dans cet incubateur à rhumes qu’est la garderie. C’est à cet instant précis que la dite définition de tâche devient beaucoup plus importante.

Les microbes et moi, non merci

J’ai toujours été une personne un peu craintive et dédaigneuse des maladies. Quand quelqu’un tousse je m’éloigne, je me lave les mains très souvent, j’évite de parler trop proche à une personne qui a un virus et J’ÉVITE TOTALEMENT la personne qui va prononcer le mot : g-a-s-t-r-o. Juste de l’écrire j’ai un p’tit frisson (je n’ose même pas l’écrire pour vrai question superstition.)

Le truc, c’est qu’en devenant une belle-maman et bien c’est un peu à toi aussi de participer aux soins à domiciles. J’ai découvert une toute autre sorte de routine lorsque j’ai vécu mon premier hiver avec Charlotte. Laver les draps plus souvent qu’autrement, remplir le déshumidificateur avec quelques gouttes d’huile d’eucalyptus, moucher le nez, mettre la crème sur le dit petit nez tout irrité, donner le sirop, prendre la température, mettre de l’hydrasense (ça c’est encore papa qui le fait moi j’suis trop chicken. J’aime pas ça, je grimace à sa place tsé.)

Sauf que…

Je sais que le précédent paragraphe peut sembler effrayant ou angoissant pour une belle-maman. J’étais moi-même en plein apprentissage quand je me suis aperçue que j’étais soudainement devenue beaucoup moins craintive que je le pensais.

Même si Charlotte avait une grosse toux, même si son petit nez coulait à n’en plus finir de couler, je ne me suis jamais empêchée de la coller très fort, ou de lui donner de gros bisous morveux. (Pour ceux qui ne vivent pas la parentalité, je sais que ça l’air bien dégueu tout ça hehe!) Mais on dirait que tout l’amour que tu as pour l’enfant prend le dessus sur tout le reste. Tout ce que tu as envie c’est que le virus passe. Que tu préfèrerais largement l’avoir à sa place.

Pour certains, ce sont des choses qui peuvent avoir l’air bien banales. Mais pour moi c’était tout de même un défi. Parce qu’a quelque part, oui s’en est un. C’est du sport! Mais la bonne nouvelle c’est qu’on en ressort avec un système immunitaire beaucoup plus fort (à mon avis de pas-médecin-pentoute mais bon c’est juste ma propre expérience) et que j’ai aussi beaucoup appris. J’ai mis de côté mes craintes et mes angoisses, sans même avoir à me poser la question. Je crois que c’est quelque chose qui vient naturellement. Même pour la gastro (ben oui.)

Mais parlez moi pas des poux. J’pense que ça je pourrai juste jamais.

J’entame présentement mon deuxième hiver en collocation avec le rhume et ça va beaucoup mieux que je pensais. Bref, gros thumbs up les moms et stepmoms. On est toutes des super-moms à notre façon. J’vous souhaite un hiver doux et clément côté virus. 😉

xx

La StepMom