Pendant ma grossesse de bébé Jérôme, super chum-papa et moi avons décidé de faire affaire avec une accompagnante à la naissance (J’en avais d’ailleurs parlé dans mes récits de grossesse). En fait, J’AI décidé, bien avant de tomber enceinte que lors de ma prochaine grossesse, j’aurais une accompagnante et j’ai imposé ce choix à super chum-papa en lui vantant tous les bienfaits d’une telle personne dans nos vies. Ainsi, à l’instant même où j’ai fait pipi sur le p’tit bâton de test de grossesse et où j’ai vu une deuxième ligne y apparaître, je savais que j’allais avoir une accompagnante et je savais déjà qui ce serait: Jeanne.

J’ai rencontré Jeanne sur un groupe de mamans. Tsé le genre de groupe comme il y en a des milliers sur Facebook où une gang de mamans se posent des questions sur la couleur du caca de leurs bébés, sur les spéciaux du Costco et sur la meilleur technique pour enlever les croûtes de chapeau sur la tête de leurs minis. Dès qu’elle a fait son entrée sur ledit groupe, j’ai eu un immense coup de cœur pour Jeanne. Ses réponses aux questions des mamans étaient toujours hyper complètes. Elle se faisait très rassurante et posée. Et surtout, elle était toujours très très très respectueuse des choix des mamans, clamant que chacune devait simplement suivre son cœur et que tout irait bien. Quand j’ai appris qu’elle était accompagnante à la naissance, c’était très clair dans ma tête qu’elle serait mon accompagnante si bébé 2 il y avait.

Et bébé 2 il y a eu.

L’accompagnement, ça mange quoi en hiver ça?

Au début, quand je disais aux gens autour de moi que j’avais une accompagnante à la naissance, plusieurs me regardaient avec un drôle d’air en me disant: « Hein?! Une accompagnante?! Vu tes antécédents de grossesse, tu serais pas mieux d’être suivie par une médecin?! ». Je me suis donc rendue compte à quel point l’accompagnement à la naissance était quelque chose d’encore méconnu ici.

Une accompagnante à la naissance (ou doula) n’est ni un médecin ni une sage-femme. De ce fait, elle ne prodigue aucun soin médical. Le rôle de la doula, c’est d’accompagner la famille dans le processus de grossesse, d’accouchement et de post-accouchement en fournissant de l’information, du soutien et surtout, de l’écoute. Toutefois, ce n’est pas elle qui va mesurer votre hauteur utérine, vous faire des examens gynécologiques et vous offrir la péridurale hein. Vraiment pas!
Le but ultime de l’accompagnement, c’est que le couple ait à leur disposition une personne passionnée par la maternité qui leur fournira tout ce dont il a besoin afin de prendre des décisions éclairées. Cependant, le fait d’avoir une doula ne change en rien les suivis médicaux; il faut quand même avoir un médecin ou une sage-femme qui prend en charge notre grossesse. Dans le fond, c’est comme avoir des genres de cours prénataux, mais privés et hyper personnalisés avec quelqu’un qui prend vraiment le temps de vous écouter et de vous rassurer et ce, du tout début de la grossesse jusqu’après l’accouchement. Pas pire, hein?

Sachez par ailleurs qu’on ne s’improvise pas accompagnante à la naissance. Une formation doit être suivie afin d’assurer une qualité de service optimal 🙂

Jeanne la doula

Jeanne est d’abord et avant tout la maman de trois beaux garçons. Physiothérapeute de profession, elle a toujours eu un intérêt marqué pour la maternité ainsi que tout ce qui s’y rattache et elle souhaitait faire quelque chose en lien avec cet intérêt. Ainsi, elle est d’abord devenue marraine d’allaitement avant de faire une formation d’accompagnante à la naissance, chose qu’elle pratique maintenant conjointement avec son travail en physiothérapie.

Pour Jeanne, il est important que les couples qui attendent un enfant puissent disposer de toutes l’information dont ils ont besoin afin de faire des choix qui siéent à leurs convictions et à leurs valeurs. Selon elle, à notre époque, il existe une certaine pression et certains standards qui font en sorte qu’il est de plus en plus difficile pour les femmes et leurs conjoints de prendre des décisions avec lesquelles ils sont confortables et qui suivent réellement leurs valeurs ainsi que leurs désirs. En étant accompagnante, Jeanne souhaite fournir de l’information juste, offrir une oreille attentive et montrer aux gens qu’en ce qui a trait à la maternité et à la parentalité, ils doivent faire des choix qui leur sont propres, qui suivent leur instinct. Bref, elle souhaite outiller les papas et les mamans afin de leur donner confiance en eux et du coup, rendre tout le processus de la grossesse plus serein, plus doux, plus vrai.

Notre accompagnement à la naissance; le nôtre, juste à nous

Je souhaitais profondément avoir une accompagnante à la naissance, même si c’était ma deuxième grossesse et que je savais déjà pas mal à quoi m’attendre. Ma première grossesse avait été particulièrement stressante et j’avais envie d’avoir dans mon entourage quelqu’un de neutre. Quelqu’un à qui j’allais pouvoir partager mes angoisses sans toutefois le faire angoisser à son tour. Quelqu’un qui allait avoir un certain détachement par rapport à ce qui se passait. Bref, j’voulais quelqu’un d’externe, de pas trop impliqué émotionnellement. C’est la que l’accompagnement à la naissance prenait tout son sens pour moi, pour nous.

Tsé, choisir d’avoir une doula, ça ne veut pas dire qu’on entre dans une secte de maternité ni qu’on fait affaire avec une gourou pro-naturel, pro-toute. Pas pennnnnntouuuuute! Ici, notre accompagnement s’est traduit sous forme de cours prénataux privés ayant trait à des sujets bien précis que nous (moi hahaha) avions choisis. Sachant que j’aurais une césarienne et en ayant déjà eu une par le passé, super chum-papa et moi avions jugé qu’il n’était pas nécessaire d’avoir une doula à nos côtés au moment de l’accouchement (par contre, il est possible de demander à notre accompagnante qu’elle soit présente au moment de l’accouchement pour vous apporter support et conseils).

Jeanne est d’abord venue nous rencontrer à la Maison du Bonheur afin de nous expliquer ce qu’était l’accompagnement à la naissance et quelles étaient nos options. Ensuite, nous avons mis à l’horaire trois rencontres prénatales dont j’avais établi les sujets: allaitement, soins du bébé, couches lavables, césarienne et lien avec l’enfant. Ces rencontres ont eu lieu à la Maison du Bonheur, les soirs de semaine, ben relax. Jeanne nous parlait doucement des différents sujets choisis à l’aide de supports visuels puis nous avions le loisir de lui poser mille et une questions sans avoir peur de ralentir le groupe ou ben d’avoir l’air niaiseux. Par ailleurs, quand j’avais certains stress ou certaines questions en lien avec ma grossesse, j’envoyais un message à Jeanne qui me répondait de façon rassurante au meilleur de sa connaissance.

Au final, mon accompagnement m’a apporté beaucoup. J’ai vécu ma dernière grossesse de façon pas mal plus zen que la première. J’ai pu faire des choix différents en étant bien outillée pour le faire et j’ai par ailleurs été confortée dans certaines de mes décisions. Je ne me suis jamais sentie jugée; au contraire, j’ai toujours eu le sentiment d’être dans une relation très respectueuse avec Jeanne, une relation d’ouverture. Ça m’a permis d’être ultra bien préparée pour mon allaitement et d’être très calme face à tout ça lorsque le moment de mettre Jérôme au sein est venu. Ça m’a également permis de voir la naissance de mon fils d’un autre œil, de me préparer davantage et de savoir ce que je souhaitais vivre en terme d’accouchement.

Cette grossesse-ci était ma dernière grossesse. Je n’aurai plus d’enfant. On ferme la shop après deux; la vie en a décidé ainsi. Moi qui souhaitais tellement avoir une grande famille… finalement, elle ne sera ni petite, ni grande. Je pourrais avoir de la peine vis-à-vis tout ça, mais non. Non parce que grâce à Jeanne, à ses bons mots, à son calme, à sa présence, à son écoute et à sa personne, j’ai vécu une très belle seconde et dernière grossesse. J’ai appris à en profiter même si j’aime pas tant ça être enceinte. Et surtout, j’ai appris qu’en tant que femme, en tant que maman, j’avais un instinct maternel très fort à lequel je devais faire confiance et que toutes les décisions que je prends pour mes enfants sont les meilleures du monde parce qu’elles sont prises avec mon cœur de mère.

Le Facebook de ma parfaite accompagnante est juste ici: https://www.facebook.com/jeanneladoula/

Valise bébé

Depuis que j’ai commencé la grande aventure de Le Carnet d’une maman etc., j’ai vraiment découvert un univers dans tout ce qui se rattache au made in Québec. En suivant moi-même de nombreux blogues traitant tant de la parentalité que de style de vie ou de mode, en ayant des collaborations avec des artisans et des entrepreneurs d’ici, j’ai vu à quel point le Québec regorge de trésors qui sont encore, selon moi, trop méconnus.

J’ai également remarqué que lorsque je présente un produit fait au Québec sur le blogue, on me reproche souvent que c’est trop cher, que c’est hors de votre budget et que vous ne comprenez pas ce qui justifie de tels prix. À force de côtoyer et de discuter avec des entrepreneurs de notre coin de pays, j’en suis venue à comprendre à quel point leur travail est de qualité, à quel point ça leur demande du temps, à quel point ça leur demande du dévouement et surtout, à quel point eux aussi doivent mettre de la nourriture sur leur table. Et de plus en plus (pas tout le temps, évidemment), j’essaie, quand je le peux, d’acheter local.

Du coup, je me suis lancée un espèce de petit défi pour la fin de ma grossesse: constituer une valise d’hôpital pour bébé Jérôme à saveur 100% québécoise. Est-ce que j’ai réussi?

De tout… ou presque

Non. Je n’ai pas atteint mon objectif d’avoir une valise totalement made in Québec. Certains articles bien précis ont été impossible à trouver en format « Fabriqué au Québec » (ou ben j’ai mal cherché haha) et j’ai dû mettre un peu d’eau dans mon vin (sans alcool 😉 ).

J’ai discuté avec une foule d’artisans et d’entrepreneurs d’ici afin de collaborer avec eux pour mon projet. J’ai posé une tonne de questions afin de bien m’informer sur leurs produits. J’ai passé des heures à fouiner dans les groupes de « made in Québec » et sur Google afin de dénicher des produits coups de cœur. J’ai fait appel à mes belles amies (je pense qu’on est officiellement rendues des amies maintenant haha) de la Boutique Béluga afin qu’elles me trouvent certains articles (merci Alexe). J’ai posé 1000 questions sur les groupes de mamans. J’ai obligé super chum-papa à aller à la boîte aux lettres presqu’à chaque jour afin d’aller récupérer des colis. J’ai passé un temps incalculable soudée à mon cellulaire à échanger des courriels et des messages avec des entreprises, grandes et petites. J’ai reçu certains articles gratuitement ou à rabais et j’en ai payés d’autres avec mes propres sous. Et au final, j’pense que j’ai créé la valise de bébé de rêve pour la blogueuse que je suis. Et la voici!

La valise de bébé Jérôme

Pyjamas bébéLes pyjamas. Sérieux, c’est vraiment ça qui a été le plus difficile à trouver en version Made in Québec. En fait, je n’ai juste pas réussi. Au fil de mes recherches, j’ai découvert que bien qu’il existe plusieurs compagnies québécoises qui font des vêtements pour bébé, la plupart d’entre elles font le design au Québec alors que la production se fait ailleurs. Il y a des normes au niveau de l’inflammabilité des vêtements de nuit pour bébé et c’est en partie ce qui explique la fabrication hors Québec.

Quoiqu’il en soit, je me suis tournée vers l’entreprise du Saguenay-Lac-St-Jean (Yeah!) Mode Choc qui design ses Pyjama bébépyjamas ici en région! J’ai choisi ces deux petits modèles de la marques Deux petits canards et ils sont en coton bio en plus. On aime! #ad

Je suis aussi allée vers l’entreprise bien connue Petit Lem du Groupe Lemur. J’ai vraiment craqué pour ces mignons petits pyjamas aux couleurs toutes douces. Je trip vraiment beaucoup sur le gris (et le turquoise) ces temps-ci et ça paraît dans la valise hihi!

 

 

 

Sucette bébéLes suces, ça aussi ça été tout un branle-bas de combat. J’ai trouvé quelques modèles québécois, mais elles étaient toujours en bois et dans un style que je ne trouvais pas pratique. Elles étaient toutes magnifiques, mais un moment donné, j’voulais quelque chose qui me serait réellement utile. J’ai donc pris des suces MAM, même si c’est zéro une compagnie d’ici, parce que ce sont celles que j’ai utilisées pour Louis et que je les aime bien (et Louis aussi haha).

 

 

 

CouchesLes couches et les serviettes humides sont les derniers derniers articles pas 100% québécois de ma valise. Promis juré! Bon. Pour vrai, j’ai hésité super longtemps avant d’en parler dans cet article et du coup, leur faire une genre de pub on the side parce que je n’ai vraiment pas eu un service extraordinaire avec la compagnie Attitude auprès de laquelle j’ai pris ces produits. Ça m’a pris plus d’un mois et demi recevoir ma commande (no joke!) et malgré que j’avais discuté avec la compagnie pour m’assurer que les couches ainsi que les serviettes humides étaient bel et bien des produits québécois, quelle ne fut pas ma surprise de voir un « Fabriqué au Mexique » sur l’emballage lorsque j’ai (enfin) reçu ma commande! Je me console en me disant que ça reste quand même une entreprise québécoise et que leurs produits sont certifiés vegan et exempts de tous produits potentiellement dangereux. Ça fait au moins ça 😉  (Oui, je vais être aux lavables, mais pas à la naissance).

 

ÉnamourPour les produits corporels, j’ai vraiment essayé d’y aller le plus minimaliste possible afin de ne pas m’encombrer d’une foule de trucs inutiles. J’ai découvert les produits Énamour ainsi que leur créatrice, Marie, et je suis tombée en amour! Elle-même maman de deux minis, elle a créé une gamme de produits minimalistes, responsables, biologiques et tout le tralala. Elle m’a envoyé le pain de savon bébé pur qui sert tant de savon pour le corps que de shampoing ainsi que la pommade protectrice pour la peau sèche et l’eczéma (je l’avoue, j’utilise la pommade sur mon ventre qui gratouille depuis un certain temps). #ad

Liniment bébéJ’ai aussi amené du liniment oléocalcaire de la marque Lolo et moi. Généralement, les bébés qui viennent tout juste de naître n’ont pas de problème de foufounes irritées, mais il semble que le liniment soit un méga giga must à avoir maintenant, fait que j’ai pas pris de chance et j’en amène! C’est un produit naturel, hypoallergène et non testé sur les animaux pis c’est fait à partir d’une huile d’olive tout à fait parfaite; celle de La Belle Excuse.

 

 

Débarbouillette bébéPour prendre soin de bébé, je voulais du doux. Je veux vraiment que cet accouchement-là et les jours qui vont suivre se déroulent dans un espèce de cocon de douceur. Et pour ça, j’ai trouvé les débarbouillettes les plus douces de TOUT l’Univers; celle de MiNi TiPi. En plus d’être magnifiques, elles restent belles au lavage! Elles seront absolument parfaites pour câliner notre petit Jérôme. #ad

 

 

 

Pantoufles BébéEn parlant de doux, je suis allée vers les pantoufles de Bébé Ô chaud. Elles sont si douces et elles ont un velcro (ça, on va s’le dire, ça nous facilite vraiment la vie!). Je ne crois pas les mettre dans les pieds de bébé à l’hôpital (parce qu’il va toujours toujours être collé sur moi, fait qu’il ne gèlera pas hihi), mais plutôt à notre sortie de l’hôpital. J’accoucherai fort probablement en février et on sait que ce mois nous réserve parfois des température particulièrement froides.

 

Mitaine bébéÇa prend quelque chose pour les pieds, mais ça prend aussi quelque chose pour les petites mains toutes fragiles de bébé, hein?! Pour ça, je me suis naturellement tournée vers une marque chouchou que j’aime déjà d’amour depuis des mois: Jules et Nolan. Ils conçoivent des petites mitaines toutes simples et toutes douces. Parfaites.

 

 

 

 

Les filles de la Boutique Béluga m’ont offert ce trop cute cache-couche #belukid de Bedaine Love pour Jérôme! Le design et l’impression sont faits au Québec. D’ailleurs, vous pouvez vous procurer toute sorte de vêtements avec des petits mots comiques dessus créés par Vanessa, la fondatrice de Bedaine Love. #ad
J’aurai aussi d’autres petits cache-couches blancs ben straight dans ma valise, au cas où… 

 

Bonnet bébéPour en terminer avec l’aspect vestimentaire de bébé, eh bien il y a ce joli petit bonnet fait à la main par Bajoue. Gros coup de cœur qu’Alexe de la Boutique Béluga avait mis de côté pour moi! Il est simple, il est doux, il est mignon; tsé, il est tout ce que je demande d’un petit bonnet. Tout simplement.

J’aurai aussi un autre petit bonnet qu’une amie m’avait tricoté pour lors de la naissance de Louis. Il est style « bas de laine » et je l’adoooore, alors il fera également partie des bagages.

 

 

Portège-carnetPour protéger le carnet de santé de bébé (tsé, celui qui, dans mon cas, traîne toujours quelque part dans l’fond d’un sac à couches, de ma sacoche ou d’un quelconque tiroir obscur plein de cossins), Sabrina de Renard à pois m’a fait le plus beau des protège-carnet du monde! J’ai pu moi-même choisir les tissus que je voulais et en plus, elle a brodé le nom de bébé!!!!! J’ai eu une émotion en le voyant! (J’dis ça de même, mais Renard à pois, c’est une petite entreprise de la région du Saguenay. Oui oui!) #ad

 

 

 

Doudou bébéPour terminer, les doudous. Ah, les fameuses doudous! Il y en a tellement, c’est presque impossible de choisir! Les miennes, ne les cherchez nulle part; vous ne les trouverez pas.  Parce que c’est ma maman qui les a faites, devant son moulin à coudre, avec plein d’amour <3 Elle en avait également faites pour Louis et il ne jure que par ces doudous, celles de grand-maman. Jérôme aura donc les siennes, lui aussi!

 

 

Et voilà. Ce sera la valise de Jérôme pour ses premiers jours de vie. Pas plus compliqué que ça. J’ai volontairement évité d’amener trop de trucs parce que je trouve qu’on tombe vite dans le superflu. Je me suis limitée à l’essentiel, avec des produits de grande qualité; de véritables produits coup de cœur! Comme je l’ai dit un peu plus haut, je veux vraiment que super chum-papa, bébé Jérôme et moi soyons dans une petite bulle d’amour pendant les heures qui suivront la naissance et du coup, j’ai fait une valise pleine d’amour. J’ai travaillé fort pour avoir exactement ce que je voulais, pour comparer des produits, pour constituer un petit brin de mon bébé à travers sa valise. Ah, pis d’ailleurs, la valise est une valise vintage que j’ai prise sur The 1608 Shop pis j’ai eu un excellent service avec Nadine, la propriétaire (genre que le lendemain, la valise était chez nous déjà haha).

Bientôt, je vous présenterai également ma propre valise. Cette fois-ci, je ne m’étais pas donné comme défi d’en faire une qui soit entièrement québécoise, mais disons que je l’ai « québécoisée » le plus possible et j’ai SI hâte de vous montrer ce qu’elle contient!

 Semaine
Jeudi le 18 janvier 2018

Les semaines 32-33 tirent à leur fin. Plus que quelques heures avant d’entrer dans le 34. Trente-quatre, c’est aussi une autre grosse étape dans une grossesse à risque parce que passé ce terme, les bébés n’ont plus besoin de recevoir la piqûre pour les poumons et s’ils viennent à naître à ce moment (on ne le souhaite pas, mais bon), ils sont généralement capable de boire par eux-mêmes et de respirer sans aide également. Fait que demain sera encore une autre grosse victoire à ajouter à notre actif. Yé!

Les semaines 32 et 33 n’ont pas été des plus reposantes. Non pas qu’il y ait eu des problèmes – bien au contraire – mais disons que j’ai fais beaucoup beaucoup de choses… pis vu que je m’étais habituée à faire pas grand chose, ben ç’a fait changement hihi!

Semaines 32-33D’abord, depuis la semaine 32, j’ai commencé à avoir un TRF à chaque semaine. Du coup, je dois me rendre à l’hôpital de façon hebdomadaire. Là-bas, on m’installe dans un lit avec un petit moniteur accroché sur ma bedaine qui capte les battements cardiaques de bébé. Puis, ce moniteur transmet les données cardiaques à une machine qui fait un tracé. Ce tracé indique en quelque sorte de bien-être fœtal de mon bébé. Jusqu’à maintenant, Jérôme coopère beaucoup à cet examen! Il bouge toujours bien ce qui nous permet d’avoir un super tracé en seulement quelques minutes! Et c’était loin d’être le cas à M. Louis… ouf!

Ensuite, eh bien j’ai terminé la valise de bébé! Ouiiiii! J’ai vraiment trouvé que c’était magique faire le bagage de bébé; la remplir de toutes petites choses si mignonnes et si douces. On dirait que ça rend les choses tellement concrètes de voir cette petite valise bleue ouverte dans la chambre de bébé, pleine de petits pyjamas et d’amour. My God que j’capote sur des niaiseries! Je la montre à tout le monde tellement j’suis contente! Comme si j’tais la première fille de l’humanité à faire un bagage d’hôpital genre… Surveillez le blogue parce que bientôt, je ferai un article qui parle de cette jolie valise et de tous les petits trésors que j’y ai mis.

Depuis quelques jours aussi, nous sommes en pleine peinture à la maison! Ben oui, repeindre des pièces à 33 semaines de grossesse toé chose! Je vous rassure tout de suite, je n’ai pas levé le petit doigt dans cette minuscule rénovation, mais on vit quand même dans un chaos total depuis quelques jours. Notre chambre est sans-dessus dessous et c’est sans parler de la chambre de Jérôme qui est pleine de rouleau pis d’gallon d’peinture. Et là, genre que j’ai un shooting maternité dimanche. CE DIMANCHE. Pis c’est le capharnaüm total dans les deux pièces clé dudit shooting. J’ai comme une mini angoisse, surtout que quand j’en parle à super chum-papa, il me fait une genre de face de « J’peux vraiment pas te garantir que ça va être fini d’ici là ». Vous comprenez bien que vu que ce sera le seul et unique shooting maternité que j’aurai dans ma vie, j’aimerais ben ça qu’il ne se fasse pas à côté d’un escabeau pis de guenilles tâchées. Entoucas!

Aussi, cette semaine, mon super-méga-trop-gentil p’tit frère est venu à la maison afin de m’aider à me préparer un peu de bouffe d’avance en vue de l’arrivée d’un bébé. L’espace d’une journée, ma cuisine s’est donc transformée en studio de Ricardo et nous avons fait une sauce à spag’, des burritos, de la soupe poulet et nouilles, deux pâtés au poulet ainsi qu’une lasagne. Ça devrait vraiment nous dépanner le moment venu!

Même si j’ai trouvé les deux dernières semaines pas tant reposantes (entre autre aussi parce que les nuits de Louis sont ben ordinaires, fait qu’on se réveille souvent), j’suis contente de voir que ma To Do List pré-accouchement diminue un petit peu plus à chaque jour.

Aille, Mon Dieu que ça s’en vient! J’ai rendez-vous la semaine prochaine pour mon évaluation avec le gynéco et ça s’peut qu’on soit fixé avec une date pis toute. Je CAPOTE <3

Semaine 30-31
Le jeudi 4 janvier 2018

La semaine 31 en est à ses derniers miles. La semaine 30 est terminée. Pour vrai, la fin est vraiment imminente! Ça me remplit de joie, de soulagement et aussi d’un léger stress parce que j’ai l’impression que j’ai des millions de choses à faire avant que bébé n’arrive!

  • Commencer officiellement les valises d’hôpital;
  • Organiser le gardiennage de Louis pendant notre séjour à l’hôpital;
  • Créer un livre de grand frère à M. Louis;
  • Transférer les vêtements de Louis dans sa nouvelle chambre et mettre les vêtements de bébé dans les tiroirs;
  • Préparer un peu de nourriture à l’avance;
  • Mettre à jour la comptabilité des cadets afin de donner quelque chose de clair à ma remplaçante;
  • Écrire d’avance quelques articles pour le blogue;
  • Dormir, si j’ai l’temps.

Je regarde ça, je calcule qu’il me reste environ un 7 semaines de grossesse pis j’me dis que j’suis quand même optimiste de croire que je vais réaliser tout ça avant que bébé Jérôme se pointe le bout du nez. Ah, pis c’est vrai: mon beau-père vient peinturer notre chambre à coucher pis notre salle de bain aussi haha!

Anyway!

Les semaines 30 et 31 ont passé hyper rapidement parce qu’elles ont été teintées du Temps des Fêtes! Même si cette année, j’ai pris ça relativement tranquille, les partys et soirées se sont quand même enchaînés à la vitesse grand V, faisant ainsi passer ces deux semaines de grossesse sans que je n’aie vraiment eu le temps de m’en rendre compte.

Ce dont je me suis rendue compte, par contre, c’est que le Temps des Fêtes avec un kid de presque-deuzan et une bedaine de plus en plus proéminente, c’est pas comme si c’était de tout repos! Juste me mettre des collants sous mes robes, c’est devenu une épreuve quand même ardue pis j’vous parle même pas de mettre mes bottes. Sauf que l’idée des party de Noël pis du Jour de l’An, c’est que tu passes ta vie à mettre des collants pis à mettre et enlever et remettre les maudites bottes d’hiver. C’pas mêlant, y’a des jours qu’en embarquant dans le char pour me rendre à une soirée, j’étais déjà brûlée pis j’me disais que je serais donc bien dans mon lit! Heureusement, Louis est plus tough que sa maman et a fait un Temps des Fêtes de grand garçon.

Super chum-papa et moi avons également profité de ce temps de célébration afin de faire la graaaaande demande: ce sera la sœur de super chum-papa ainsi que son mari qui seront le parrain et la marraine de Jérôme. Nous leur avions acheté une bouteille de vin sur laquelle j’avais apposé une étiquette fait maison qui leur décrivait un vin bien spécial, un vin plein d’amour issu d’une cuvée magique hihi ;)…

Depuis quelques jours, on reprend notre petit train-train quotidien et on essaie très fort de manger des choses plus légères et santé que de la tourtière pis du ragoût! Ma bedaine semble tenir le coup, elle. Bien que certains jours j’aie l’impression que bébé Jérôme fait du jogging direct sur mon col et que ça me paralyse de douleur, il est toujours dans le bedon et aucun problème ne semble se pointer la face. Yé!

Parlant de col pis toute, demain je commence mes examens de « fin de grossesse ». À partir de maintenant, j’aurai un TRF à chaque semaine afin de s’assurer du bien-être fœtal et bébé et j’ai aussi un écho de croissance et du col de prévus. Tsé, tant qu’à y être. Évidemment, ma nature stressée fait en sorte que j’ai une légère appréhension envers ces examens qui avaient été désastreux à ma précédente grossesse, mais je suis quand même beaucoup plus calme qu’il y a un mois. On verra bien demain!

On se reparle dans 2 semaines <3

Semaines 28-29
Le jeudi 21 décembre 2017

Oh boboy! Le bloc des semaines 28-29 se termine aujourd’hui. Ça, ça veut dire que demain, j’entame ma semaine 30. LA SEMAINE TRENTE! Imaginez-vous à quel point nous sommes proches de la fin?! Super chum-papa, qui est de plus en plus impressionné par la grosseur de mon ventre, me faisait remarquer que c’est difficile de s’imaginer que dans deux mois, à peine, il y aura un deuxième bébé dans notre famille. Un quatrième membre. Un autre beau garçon qui remplira notre cœur de fierté et d’amour. Et je ne peux qu’être d’accord avec lui; difficile de croire que bientôt, nous aurons deux enfants à aimer éperdument.

Bon. Je dois faire une petite mise à jour de mon état psychologique.

Il y a deux semaines, lorsque j’ai publié le récit des semaines 26 et 27, j’étais particulièrement déprimée. Je peinais sincèrement à être de bonne humeur et à garder un bon moral. J’voyais le dernier trimestre de la grossesse comme un espèce de chemin sinueux et incertain. Et j’étais stressée au maximum. Stressée pour le bébé dans mon ventre, stressée pour la suite de ma grossesse, stressée pour ma vie de famille. Je vous rassure donc en vous disant que cet état particulièrement dégueu s’est envolé comme par magie le matin de ma vingt-huitième semaine…

Ce matin-là, j’avais en effet une échographie de croissance ainsi qu’une longueur cervicales qui allaient nous indiquer comment se déroulait la grossesse jusqu’à maintenant. Et nous n’avons eu que des bonnes nouvelles à ces échographies. Les nouvelles qu’on espérait, celles que nous voulions entendre. Je vous laisse le lien vers ma description détaillée de ces examens ainsi que leurs résultats juste ici! Depuis ce matin-là, c’est comme si je vivais un genre de renouveau! J’ai confiance que ça ira bien pour les derniers milles de cette grossesse et j’ai aussi confiance d’avoir un beau p’tit bébé dodu, à terme pis toute.

Sinon, dans un autre ordre d’idées, puisqu’il ne reste que deux mois avant la venue de bébé (OMG!), nous nous lançons dans les derniers préparatifs importants avant sa venue. J’ai commencé à faire les listes pour nos valises d’hôpital et celle de bébé Jérôme est presque terminée. J’ai hyper hâte de vous en parler parce que je me suis lancée un beau défi pour sa valise et je crois bien que je réussirai à la relever! Yé!

29 semaines

 Nous avons aussi mis en place les derniers éléments essentiels de la nouvelle chambre de M. Louis dans le but de le changer de chambre sous peu (sous très peu, genre en fin de semaine). Ça me fait un peu mal au cœur d’envoyer mon grand mais si petit garçon dans une chambre au sous-sol, mais en même temps, notre maison est faite ainsi, nous n’y pouvons rien. Heureusement, la chambre que nous lui avons créée est spacieuse, lumineuse et sereine. Du coup, je suis certaine qu’il s’y plaira et qu’il y construira son propre petit monde bien à lui.

Aussi, j’en suis à tenter de obliger convaincre mon frère de venir passer quelques jours avec moi après les Fêtes afin qu’il me fasse de la bouffe en prévision de la venue de bébé2. Parce qu’on va se le dire, pour un deuxième bébé, on sait un peu à quoi s’en tenir et je sais très bien que dans les premiers jours,  la dernière chose au monde que ça va me tenter de faire, c’est de préparer 3 repas par jour, inlassablement. Fait que je compte bien faire de la bouffe un peu d’avance, mais vu que je ne peux pas passer beaucoup de temps debout, c’est impossible de tout faire moi-même. Alors, j’ai pensé à mon MAGNIFIQUE et MERVEILLEUX frère D’AMOUR qui sait TRÈS BIEN cuisiner et qui passera quelques semaines EN CONGÉ au Saguenay après les Fêtes pour me rendre cet IMMENSE service hihi!

Fait que c’est pas mal ça pour les semaines 28-29. Demain on entame le 30 semaines, les derniers milles. Mes rendez-vous chez le médecin se sont rapprochés afin d’être aux deux semaines, j’ai pris mes rendez-vous pour mes prochaines écho et TRF… ça s’en vient, Seigneur!

Le jeudi 7 décembre 2017

Semaines 26-27. Oui, deux semaines en même temps. J’ai décidé de faire des regroupements parce que là, en étant chez nous, presqu’à temps plein sur le divan, j’manque comme un peu d’affaires à dire. Un moment donné, faut en revenir du temps qui passe, de la bedaine qui grossit pis des divers maux de grossesse. On s’entend que je ne suis pas la seule fille du monde à être dans cette situation, loin de là, donc je trouvais que ça devenait redondant de semaine en semaine, fait que j’ai décidé de faire des regroupements. J’espère que personne ne s’en offusquera haha (surement pas).

Donc, les semaines 26-27 ont honnêtement été des semaines un peu de marde. Pas que ma grossesse va mal, pas que j’aie des problèmes en particulier, mais mon moral était vraiment dégueu. Genre que ça me rendait comme une grosse patate de divan qui ne voulait rien faire d’autre que dormir. J’manquais de jus pour faire absolument tout fait que je faisais absolument rien, sauf le stricte nécessaire, c’est-à-dire m’occuper de Louis, faire de la bouffe pis faire du lavage.

Si j’tais aussi marabout, y’a une raison fort simple. Depuis le tout début de ma grossesse, j’arrivais toujours à rester positive et à garder le focus sur le beau. J’faisais de la visualisation pis toute afin que ça aille bien et j’vous avouerais que ça fonctionnait. Toutefois, dernièrement, je me suis mis à avoir de plus en plus de contractions et à avoir un p’tit bébé qui dansait constamment la claquette sur mon col de l’utérus. Quand on s’est que j’ai fait du travail pré-terme à Louis, c’était rien pour me rassurer tout ça. Fait que j’ai laissé le stress m’envahir. Complètement. Je l’ai laissé s’insinuer en moi, me donner plus de contractions, me faire peur chaque fois que je sentais un coup trop bas. Je l’ai laissé hanter mes nuits et même hanter mes jours. Il a comme fini par prendre toute la place.

L’affaire, c’est que demain, j’ai des examens super importants à l’hôpital. Je les vois un peu comme un moment charnière de ma grossesse. J’ai une échographie de croissance afin de savoir si bébé souffre d’un RCIU comme Louis (Retard de croissance intra-utérin), j’ai une évaluation du liquide amniotique afin de savoir si j’ai une oligoamnios comme à Louis et j’ai une mesure du col afin de savoir s’il est trop court, comme à Louis. J’ai l’impression que ma vie dépend de ces tests-là; qu’ils seront absolument et totalement déterminants pour le reste de ma grossesse. Si ça va bien, je vais être soulagée et savoir que nous sommes dans la bonne voie, mais si les nouvelles sont moins bonnes, j’me fais 1000 scénarios. Est-ce que je serai alitée complètement à la maison, laissant tout le travail à super chum-papa?! Est-ce que je serai hospitalisée, me privant ainsi de mon fils?! Est-ce que ça va aller tellement mal que je serai déclenchée?! C’est juste plus fort que moi, j’pense au pire. Peut-être pour me préparer, peut-être pour ne pas être sous le choc si ça arrive. Mais j’imagine que vous comprenez que ça ne me facilite pas la vie avec mon moral, hein!

Demain, je serai ENFIN fixée sur le déroulement du reste de ma grossesse. J’ai SI hâte pis pas en même temps! J’espère vivement que les semaines 26 et 27 ont été la fin d’un passage difficile et que la semaine 28 ouvrira un nouvel ère de zénitude!

AouuUuuuUummm!

Semaine 25
Le jeudi 23 novembre 2017

Semaine 25. Une douzaine de semaine avant le terme, une quinzaine de semaines avant le terme complet. Je capote. Je peux encore faire la cuisine, je peux encore m’occuper de Louis, je peux encore faire quelques petites choses. Je me sens victorieuse!

Dans les derniers temps, on dirait que chaque semaine est comme un peu exceptionnelle parce que c’est toujours un pas de plus. Le vendredi matin, lorsque mon application de grossesse m’avertie que j’entame une nouvelle semaine, j’ai toujours un espèce de petit sentiment d’accomplissement genre « Yes! J’ai réussi »… Comme si j’avais vraiment un pouvoir là-dessus… Comme si ça dépendait de moi uniquement. M’enfin, j’suis aussi bien de le voir comme ça, hein?!

La semaine 25 a été plutôt calme. Il faut dire qu’en étant à la maison, c’pas comme s’il se passait des affaires en fou dans ma vie. Dès que je fais le moindrement une légère activité, j’ai des contractions, alors j’essaie de rester le plus relax possible. Genre que l’activité hot de ma semaine, ça été d’aller payer un matelas pour M. Louis (que super chum-papa avait magasiné au préalablement). Ah, et y’a eu mon test de diabète aussi. Palpitant!

Vous constaterez que j’ai survécu audit test de diabète. J’ai réussi à prendre le jus d’orange hyper sucré, piquant et épais dans les délais, je ne me suis pas auto-dévorée pendant les deux heures d’attente et je suis sortie du test sans avoir eu d’évanouissement ou de nausée. Reste maintenant à attendre les résultats. Pis j’veux juste dire à la fille qui a passé le test en même temps que moi, qui a été « oubliée » dans la salle d’attente pendant 1h30 de temps, qui a donc commencé son test avec un méga retard en raison d’une erreur administrative et qui a fini par vomir une heure après l’ingestion du jus d’orange que j’compatissais vraiment avec toi. Beaucoup, très très.

Demain commence la semaine 26. Il n’y a rien de spécial au programme; aucun rendez-vous, niete, nada. J’espère tout de même que ce sera une semaine aussi douce que les deux que je viens de traverser et que bébé Jérôme continuera de coopérer.

À la semaine prochaine! Tourlou!

Semaine 24

Le jeudi 16 novembre 2017

Semaine 24. Première semaine officielle de ma « relaxation » ou de mon « petit repos », c’est selon. Ça été une drôle de semaine celle-là. Une semaine pendant laquelle, j’avais l’impression de manquer de repère.

Lundi matin, quand je me suis levée (à la même heure que d’habitude), j’ai fait ma routine normale avec Louis. J’ai fait ma préparation thérapeutique quotidienne, je l’ai habillé, on a déjeuné, j’ai joué un peu avec lui, fait la vaisselle et je suis allée le porter à la garderie. Comme d’habitude. Sauf que quand je suis revenue de la garderie et que je me suis assise sur le divan, j’ai comme fait « Ok, pis là? ».

Je ne savais comme pas quoi faire de ma peau, de ma vie. J’tais limite semi-déprimée pour de vrai. J’me suis retenue pour ne pas appeler ma mère avec du désespoir dans la voix. Parce qu’il faut le dire, c’est embêtant d’être en « relaxation ». C’est embêtant de savoir à l’avance ce que je peux permettre ou pas à mon corps. Est-ce que je peux faire un peu de ménage ou pas? Est-ce que je peux passer deux heures assise à mon bureau ou pas? Est-ce que je peux me lancer dans la préparation de gros repas fancy ou pas? Fait que tsé, lundi, j’tais un peu une genre de loque humaine, effouarée sur le divan, en peine de sa peau.

Sauf que, lundi soir, j’ai eu ma première rencontre prénatale avec mon accompagnante à la naissance et on dirait que ça m’a remis sur le piton! Le sujet, c’était l’allaitement et vu que je n’y connais pas grand chose, j’étais captivée. J’ai appris tellement de chose en une soirée et ça m’a énormément rassurée en plus de me confortée dans mon choix d’avoir choisi (d’essayer) d’allaiter cette fois-ci. Parler de bébé et de chose concrète avec mon accompagnante a fait en sorte que j’ai comme repris du gallon, ça m’a replacé les idées et mardi matin, j’étais pas mal pas mal moins découragée de mon état! Yé!

Aussi, cette semaine, c’était une drôle de semaine parce que j’ai atteint le cap des 24 semaines, justement. Là, vous lisez et vous ne comprenez probablement pas en quoi 24 semaines est une étape spécifique de la grossesse. 12 semaines ok, 20 semaines ok… mais 24?! Le truc, c’est qu’à ce stade, l’état québécois considère que mon petit bébé dans mon ventre est viable. C’est comme une espèce de limite arbitraire mise dans la grossesse pour dire qu’avant ça, si ton bébé arrivait au monde, on ne pourrait pas faire grand chose pour lui vu les chances horriblement minces qu’il s’en sorte, mais qu’après ce stade, on va tout faire pour le sauver et faire de lui un beau bébé en santé. J’en parle un peu plus ici.

Pour le commun des mortels, c’est un stade qui n’en ai pas vraiment un, fort heureusement. Cependant, pour les parents qui, comme super chum-papa et moi, ont vécu la prématurité, c’est le premier gros step à franchir. On l’a atteint avec brio, je pense. La prochaine grosse étape, ce sera 28 semaines, le moment où le bébé sorte de l’extrême prématurité. C’est niaiseux de penser à ça probablement, mais c’est plus fort que moi.

À la semaine prochaine!

Semaine 23
Le jeudi 9 novembre 2017

La semaine 23 a été riche en émotion. En fait, ç’a été une grosse semaine pour mon âme de maman.

En fin de semaine passée, on a fait garder Louis par une « p’tite gardienne » pour la première fois. Bon, c’était ma cousine et elle connaissait déjà Louis, mais c’était quand même une première fois. On dirait que ça me faisait bizarre de penser que mon garçon qui, il n’y a pas si longtemps, était un minuscule bébé si fragile était rendu à l’étape de se faire garder pendant une soirée, par une ado. Ça suuuuuuper bien été, comme je m’y attendais, mais c’était une étape de plus à franchir. Ça été mon émotion #1 de la semaine.

Toutefois, c’est clairement mon émotion #2 qui a été la plus intense. Mardi, j’avais mon suivi de grossesse avec mon médecin et elle a décidé de m’arrêter de travailler.

Boom.

Tout va bien. Rien n’a changé dans ma situation. Ma hauteur utérine est top shape, les battements cardiaques de bébé son parfaits, je vais bien, tout le monde est en santé. Toutefois, mon médecin a choisi d’y aller pour la prévention au lieu de la réaction. Puisque j’ai beaucoup de contractions, principalement en fin de journée et en soirée, elle souhaite que je reste à la maison, tranquille et que je puisse me reposer quand j’en ressens le besoin. Je ne suis pas au repos comme à ma précédente grossesse; j’peux faire des sorties relax, j’peux cuisiner, j’peux m’occuper de Louis, no problemo. C’est juste que là, on entre dans une phase d’écoute du corps. Genre si ton corps t’envoie des signaux de fatigue, couche-toi. Aussi simple que ça.

Bon, sur le coup, mon médecin m’a dit « Est-ce que tu serais prête à arrêter de travailler? » et ma réponse a claqué: « Euh, non ». Puis, c’est là qu’elle m’a expliqué l’idée de prévenir un éventuel travail pré-terme plutôt que de réagir si je viens à en faire. Dans ma tête, j’me disais que j’voulais continuer à travailler parce que ça fait passer le temps, parce que ça veut dire que ma grossesse est normale, parce que c’est positif. Cependant, dans mon cœur, je savais que je devais prendre une pause et mettre absolument toutes les chances de mon côté pour avoir un bébé à terme et éviter le repos complet.

Fait que j’ai fait ma dernière semaine de travail. Je finis de travailler demain. Après ça, je resterai à la maison à sagement attendre bébé. C’est correct, j’le sais que c’est la meilleure chose à faire. Ma mère est ben contente, ma belle-mère aussi. Mais moi, ça m’a quand même pris un peu de temps pour l’accepter pleinement. Ça été une grosse émotion! Pis en plus, on a comme vu que Louis avait une verrue plantaire dont il va falloir s’occuper éventuellement (bleh). Et il nous a fait une magnifique nuit de marde qui m’a fait sentir vraiment impuissante parce que j’pouvais pas tant le prendre dans mes bras pour m’en occuper.

Pour faire passer tout ça, je vais chez la coiffeuse ce soir. Thérapie capillaire. Je vais faire rafraîchir mes pointes, réchauffer ma couleur et faire laver mes cheveux par des mains expertes. Yé!

Et mine de rien, demain, j’en serai à 24 semaines. Pour le commun des mortels, 24 semaines de grossesse, c’est juste un peu plus que la moitié. Pour moi, 24 semaines, c’est ENFIN le stade de la viabilité 😉

À la semaine prochaine!

Les vêtements de maternité…

Juste ça, c’est suffisant pour donner de l’urticaire à bien des mamans et futures mamans. L’offre n’est pas énorme et les vêtements sont souvent dispendieux, or ils sont absolument nécessaires à notre confort tout au long de la grossesse et même pendant l’après-grossesse, le temps que l’on retrouve (ou pas) notre taille de guêpe (ou de bourdon, c’est selon).

J’ai été chanceuse parce que pour mes deux grossesses, j’ai eu droit à des lots de vêtements de maternité offerts par des cousines au sein desquels j’ai pu pigé quelques morceaux, me permettant ainsi d’économiser un peu. Pis on va s’le dire; à M. Louis, j’ai été alitée à partir de 23 semaines, fait que mes joggings et mes leggings ont été de précieux alliés.

Toutefois, pour cette grossesse-ci, j’avais le goût d’avoir une belle garde-robe de maternité, confortable et intelligente. Confortable parce qu’avec la bedaine qui grossit, le bébé qui bouge et certaines parties du corps qui dodufient, ça prend des vêtements dans lesquels on se sent bien. Et intelligente parce qu’au prix des vêtements, ça prend des pièces clés et versatiles qui pourront être utilisés à plusieurs sauces. C’est exactement là qu’entre en scène la Boutique Berceau Maternité + Allaitement.

Berceau Maternité + Allaitement, c’est la boutique de la belle Geneviève, femme d’affaire, styliste, mais avant tout maman, elle aussi ( de cinq enfants. Oui, CINQ).

Berceau maternité; une histoire d’amour depuis 11 ans

La boutique Berceau Maternité qui a pignon sur rue sur l’avenue McGuire à Québec a été fondée en 2006 par Katy Ampleman. Alors qu’elle visitait la boutique en 2008, Geneviève a eu un véritable coup de cœur et Mme Ampleman est devenue son employeur avant que Geneviène n’acquiert la boutique en 2011.
Styliste de métier, Geneviève s’est rapidement intéressée à la mode pour femmes enceintes et mamans. Chacune des employés de la boutique est d’ailleurs une maman ou une femme qui rêve de le devenir. Tsé, quand on a la maternité dans le sang, ben c’est exactement la vibe de Berceau Maternité!

Berceau Maternité

L’objectif de Geneviève et de son équipe est que chaque maman soit belle et épanouie tout au long de sa grossesse et également pendant la fameuse période post-accouchement (celle où y’a du mou partout sur notre corps et où on a l’impression qu’on va juste pouvoir porter des joggings jusqu’à la fin du monde). Ensemble, elles misent donc sur des vêtements de qualité, confortables et surtout et par-dessus tout, qui avantagent la silhouette de TOUTES les moms!

Mon méga coup de cœur

Est-ce que j’ai réellement besoin de vous dire que j’aime la mode, les beaux vêtements et les trouvailles? J’pense que non. J’pense que vous commencez à me connaître. Vous vous imaginez donc bien que j’ai eu un gros coup de foudre lorsque j’ai connu la boutique Berceau Maternité.

Lorsque je suis tombée enceinte, j’ai tranquillement commencé à fouiner par-ci par-là à la recherche de belles boutiques québécoises de vêtements de maternité. Pour cette grossesse, j’avais vraiment envie de faire des achats intelligents; des pièces clés, de base, que je pourrais porter de plusieurs façons, à plusieurs occasions et qui seraient de qualité irréprochable. Fait que laissez-moi vous dire que la première fois que j’ai visité la boutique en ligne de Berceau Maternité, je manquais de yeux pour tout voir! Je suis gaga des robes de maternité. Je trouve que c’est un vêtement hyper confortable pour ma bedaine qui contracte un peu trop, très féminin et qui est passe-partout, tant pour la maison, le bureau que pour les sorties plus chics. Pis les robes disponibles chez Berceau Maternité sont juste incroyables!

Après quelques échanges avec Geneviève, cette dernière m’a fait parvenir deux magnifiques robes de la marque australienne Ripe Maternity : la robe Cocoon et la tunique Valérie. C’pas compliqué, lorsque je les aie reçues, je me suis dépêchée de les enfiler et j’ai vraiment été conquise! Leur coupe est parfaite, elle épouse les formes de mon corps de maman en camouflant les parties un peu plus disgracieuses (salut les poignées d’amour!), elles sont confortables et leur longueur est tout juste entre la robe midi et la robe courte. En les mettant pour les sorties ou pour le bureau, je n’ai eu que de beaux compliments et également plusieurs « OMG! Où t’as pris ta robe?! ».

En vêtements de maternité, c’est important de faire des choix judicieux. En achetant les bonnes pièces, des pièces aux couleurs neutres et aux coupes classiques, des pièces passe-partout, des pièces de qualité, on peut facilement se débrouiller pour toute la grossesse et la période post-accouchement. Et c’est justement ce que prône Geneviève : « achetez moins, achetez mieux ». Cette ligne de pensée permet de se payer des morceaux de vêtements de maternité un peu plus cher, mais des morceaux qui seront vraiment portés et vraiment confortable du tout petit baby-bump jusqu’à ce qu’on se transforme en véritable baleine (ce qui est clairement mon cas. J’ai plus de 20lbs de pris et j’ai à peine un peu plus de moitié de fait. Fait que clairement, j’serai pas une fitmom haha)!

Des vêtements, mais pas juste ça

Berceau Maternité, c’est d’abord et avant tout une boutique de vêtements de maternité et allaitement. Toutefois, vous y retrouverez également des éléments clés du tiroirs de sous-vêtements de toute maman qui se respecte : des petites culottes de maternité et des soutien-gorge d’allaitement top qualité (la boutique est dépositaire des soutien-gorge Bravado, tsé THE soutien-gorge d’allaitement dont tout le monde parle).

Pis là, faut qu’on jase d’un mon histoire d’amour : les sacs à couches Matt And Natt. Je vais vous en reparler d’ici quelques semaines (parce que j’en ai maintenant un pis des fois, j’le regarde avant d’aller me coucher, histoire de faire des beaux rêves), mais si vous cherchez un sac à couche de qualité qui ressemblent à une belle sacoche de ville, ne cherchez plus et allez fouiner à la boutique. J’vous avertis, vous allez vous créer des besoins et pas à peu près (J’dis ça de même , mais ça se glisse si bien dans une liste de shower).

Si vous êtes une maman et/ou une future maman, j’espère vraiment vous avoir convaincues d’aller fouiner sur le site de la boutique ou même d’aller faire un saut sur l’avenue McGuire si vous êtes de Québec. J’espère vous avoir convaincues que dans les vêtements de maternité, c’est le confort, la coupe et la qualité qui doivent primer sur la quantité. J’espère vous avoir convaincues qu’il faut magasiner intelligemment et se procurer des vêtements clés qui feront à toutes les sauces. N’hésitez pas à contacter Geneviève et son équipe; même sur Facebook, même par courriel, même sur Instagram, même par téléphone, elles connaissent leurs affaires et vous conseilleront comme des pros (et j’ai toujours reçu mes commandes à la maison le LENDEMAIN)! J’vous l’jure croix-de-bois-croix-de-fer, lorsqu’on vous verra dans vos vêtements Berceau Maternité, on vous dira « Wow! Tu resplendies!!!… Où t’as pris ça?! »