Craquer

Image libre de droit tirée du site Pexel

Oui, le grand monde de la parentalité c’est merveilleux. Personnellement, cela a même supplanté toutes les attentes que je m’étais faites.

Mais des fois, on a le droit de craquer. De se sentir dépassé, de manquer de patience (attention, je ne parle pas ici de violence que ce soit physique ou psychologique). On a le droit d’avoir envie de pleurer, de hausser le ton, d’être un peu plus irritable, d’avoir juste tellement hâte qu’ils dorment enfin pour pouvoir juste souffler quelques minutes. On a le droit, et ce, sans s’autoflageller et s’imaginer que notre enfant sera dysfonctionnel une fois adulte. Qu’il sera insécure et nous détestera. On a le droit de se sentir dépassé et surtout d’en parler, sans subir de reproche ou recevoir des commentaires tels que : « Ben voyons, t’en as juste deux. Imagine, y’en a qui en ont quatre et ne se plaignent pas. »

NON. C’est impossible qu’un parent, dans sa vie, n’ait jamais eu envie de craquer, ne serait-ce qu’une seule fois. Même la maman de Caillou soupire. Oui oui, elle aussi ! Pour l’avoir écouté à peu près 1000 heures jusqu’à maintenant, je l’ai vu, soupirer.

Y’en a des journées de même.

Chaque enfant est différent, il faut savoir les accepter comme ils sont, les aimer tels qu’ils sont. Mais il ne faut pas non plus oublier que nous sommes humains, que nous aussi avons des sentiments. Et des fois, il faut craquer, avant d’exploser.

Ce soir, c’est ce genre de soir là. Papa travaille, c’est la fameuse semaine de soir. Pis tout a été tout croche. Ils n’ont pas voulu du souper. Ils ont réclamé pas moins de mille collations, j’exagère à peine. Pis de l’eau. Pis de lait. Pis du yogourt. Et encore de l’eau. Ils n’ont pas été très heureux de devoir prendre leur bain. Ni de devoir laver leurs cheveux, c’est tellement dangereux, du shampoing. Une histoire pour se mettre en pyjama, la chicane pour écouter la télé, la crise de la brosse à dents et la fatidique heure du coucher. Tsé, le genre de soirée qui en finit plus de finir et que tu te demandes si tu pourras prendre ta douche avant minuit.

J’ai un grand amour de 4 ans qui n’a jamais été facile sur ce plan-là. Couche-tard et lève-tôt, avec de multiples réveils nocturnes. Il est assez exigeant, mettons. Tellement que j’ai souvent l’impression que sa petite soeur de 18 mois passe toujours en dernier. Pis la bataille du coucher, ben quelquefois j’en ai ma claque. Ce soir, j’ai enfin allumé (Alléluia !) que j’ai le droit d’avoir envie de craquer des fois. D’avoir envie d’aller me rouler en petite boule et de pleurer, le temps que ça passe.

Ce soir, j’ai réussi à garder mon calme, encore une fois. J’ai pris le temps de lui expliquer qu’étant un si grand garçon, il serait temps qu’il laisse un peu de place à sa petite soeur. Qu’elle aussi a besoin de maman pour le dodo. Mais avant de prendre ce temps, j’ai dû aller me calmer quelques minutes. Même s’il pleurait. Même si sa soeur pleurait aussi. Et j’ai, moi aussi, laissé couler quelques petites larmes d’impuissance. J’ai craqué. Pis savez-vous quoi ? Après, j’étais beaucoup plus disposée à les consoler, tour à tour. Oui, j’ai dû hausser un peu le ton, et parler un peu plus ferme que je ne l’aurais voulu, pour avoir ces petites 5 minutes à moi.

Nous ne sommes pas parfaits, nos enfants non plus d’ailleurs. Des familles parfaites, ça n’existe pas. Ça paraît bien, vu de l’extérieur. Tsé la maman toute souriante et qui est toujours si patiente avec ses enfants, tellement dévouée, impliquée dans un millier de choses et qui semble avoir des journées de 48 heures… ben moi je suis sûre que ça lui arrive aussi d’avoir envie de craquer. Pis c’est ben correct de même. Craquer n’enlève aucunement l’amour INFINI que nous leur portons, loin de là.

Et il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Plus tard, ils ne nous en voudront pas d’avoir montré nos sentiments une couple de fois. Justement, cela leur aura permis d’apprendre qu’il est normal d’avoir des émotions et que, surtout, il est normal de les extérioriser.

Demain est un autre jour

JanieTexte écrit par Janie Garneau du blogue Les Petits Combats (Allez voir ça 😉 )

Ce mois-ci, Catherine de CatCritick nous livre son avis sur un roman calendrier. Ben oui, un roman calendrier. Quessé ça?! Lisez sa critique, vous le verrez bien 😉

Calendar Girl Janvier 

Un roman, par mois pendant un an, là est le défi de l’auteure Audrey Carlan. 12 mois, 12 hommes, 12 villes, c’est le portrait de la prochaine année de son héroïne Mia Saunders. Bien que ce type de lecture ne m’enchante pas vraiment et que souvent, je les trouve toute semblables, j’ai laissé la chance à Calendar Girl de me surprendre. J’aimais l’originalité du concept. Je peux donc vous dire, mission accomplie pour Hugo New Romance et Audrey Carlan. J’ai littéralement dévoré ce roman dès sa réception hier.

153 petites pages de pur bonheur vous attendent. Je trouve que le concept de séparer les tomes par mois est juste parfait. Ce que je déplore de ce genre de littérature habituellement, c’est que c’est juste trop, trop de romance, trop de sexe trop de tout. Avec 153 pages ont à juste le temps d’apprécier le moment présent et de savourer le roman à sa juste valeur.

Le fait que tout ne soit pas rose dans la vie de Mia m’a d’autan plus fait apprécié le récit. La quête pour sauver son père est admirable et elle ne laisse rien entraver sa route, même pas le beau Wes…

Bien que ce soit léger, la plume de l’auteure est addictive et remplit sa mission, nous divertir et nous faire passer un super moment lecture !


En conclusion, j’attends le deuxième tome prévu début février avec impatience, disons que l’auteur nous laisse sur notre faim et que la prémisse au tome 2 est alléchant.

 

4/5

 

Pas du genre à tripper sur les romans de style « Chick Lit », CatCritick nous parle du roman Désespérés s’abstenir, de l’auteure québécoise originaire de Montréal Annie Quintin. Et si Annie parvenait à faire changer l’opinion de Cat sur les Chick Lit…?

 

Jessica, Maman etc.

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Si vous me suivez depuis le début vous savez sûrement, que j’ai une relation amour/haine avec la Chick lit. Pas que je n’aime pas, mais je trouve que c’est toujours pas mal pareil, toujours le même pattern! Bon ok disons que j’ai commencé à en lire avec Nathalie Roy et sa série Charlotte Lavigne, je m’étais mise la barre haute pas mal. Après cette série-là, ça n’a été qu’une succession de lecture toutes ressemblante qui m’ont fait passer un beau moment lecture sans plus.

Mea Culpa, je ne connaissais pas Annie Quintin !!! Elle a rejoint le club très sélect et très très petit puisqu’il compte qu’une seule auteure à ce jour (celle que je vous ai nommé plus haut) dans mon cœur !!!

J’ai connu Annie Quintin, avec Quelque part entre toi et moi, un roman un peu plus sérieux qui traite de relation amoureuse et de maladie mentale. Comme vous le savez sûrement j’ai ADORÉ ce roman-là! Lors du salon du livre de Québec je suis allée rencontrer l’auteure pour lui faire dédicacer mon roman et lui piquer une petite jasette. J’ai donc aussi acheté son premier roman, Désespérés s’abstenir, toujours en me disant que j’allais essayer encore une fois la Chick lit! Non mais j’ai tu bien fait ou pas ?!?!

Clara est une chasseuse de têtes célibataire et fière de l’être! Tannée de subir la pression de ses amis pour se trouver une date, Clara s’inscrit sur un site de rencontres… Et c’est là que le fun commence! Entre les gars qui mentent sur leur profil ou utilisent une photo fictive, Clara n’est pas au bout de ses peines. Personne ne semble être assez bon pour elle, elle le dit: « je suis bien toute seule pourquoi me mettre un gars dans les pattes? » Mais elle fera des rencontres intéressantes qui la surprendront, ok pas toujours d’une heureuse façon mais elle pourrait bien trouver le prince charmant, qui sait?

Vous me direz: « Mais Cat, c’est tout à fait les clichés que l’on retrouve dans les autres Chick lit! » Oui, mais tout se trouve dans la façon de le raconter! Pour vous mettre en situation, un soir mon chum est venu me voir pendant que je me prélassais en compagnie de mon roman et d’un thé glacé dans mon bain tellement je riais, il me dit: « Qu’est-ce que tu fais, tu ris toute seule coudonc ??! » Oui !!! Clara m’a fait rire aux larmes. Les sujets abordés sont pas originaux, personne ne va réinventer le genre, mais Annie écrit ses romans d’une façon bien différente! C’est avec une assurance et un humour déconcertant que l’auteure nous livre les états d’âme de Clara et ses amis. Parfois crue et parfois touchante, elle nous dépeint une nouvelle réalité dans les rencontres interpersonnelles, tous se passe désormais sur le net. Fini les rencontres dans les bars ou par amis interposés! C’est aussi à une femme de tête qu’on a affaire dans ce roman-ci. Pas la nunuche qui se laisse porter par les vagues, oh non; Clara c’est elle qui les provoquent les vagues!

En conclusion, il est certain que je vais me procurer Cher trou du cul, la suite des aventures de Clara. Le récit vivant et addictif d’Annie Quintin vous gardera scotché à votre fauteuil. Un roman qui nous colle un sourire au visage instantanément !!!

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