Nous avons été chanceux. Très chanceux. Nous avons visité deux garderies et hop, nous avons eu notre coup de foudre.
Les fameuses garderies. Ou l’enfer sur Terre! D’abord, il faut choisir ce qu’on veut avoir comme milieu pour notre enfant. Un CPE? Un milieu familial? Subventionné ou pas? Une garderie privée? Une nounou à la maison? Une foule de possibilités s’offrent à nous et chacune d’entre elle à ses qualités et ses défauts. Si – on va se le dire – plusieurs souhaiteraient opter pour la CPE (milieu subventionné avec heures d’ouverture souvent plus pratique), c’est un peu compliqué avec le nouveau système « Place 0-5 » qui gère tout ça. Disons que ma propre expérience avec « Place 0-5 » a été plutôt – comment dire? – spéciale. Mais bon, passons… je pourrais vous faire une production écrite de 2000 mots sur mes péripéties avec ce « fabuleux » système.
Je recommence à travailler en février (bouhouuuuuuuu) et M. Louis aura alors 12 mois. Nous avons donc choisi de l’intégrer dans un milieu familial afin qu’il puisse être UN PEU à l’abri des 4 milliards de microbes différents qui veulent nous sauter dans la face en hiver et, surtout, afin que son éducatrice ait le temps de s’occuper de lui et qu’il reçoive tout l’amour dont sa petite face malcommode a besoin.
Super chum-papa et moi sommes donc parti à la recherche du milieu familial idéal pour notre p’tit loup. Tsé, THE milieu familial… celui qui n’est pas à 45km de chez vous, celui qui ouvre AVANT le début de ton chiffre au travail et qui ferme APRÈS la fin de ton chiffre, celui dont les installations te semblent sécuritaires et appropriées pour ton bout ‘chou et, évidemment, celui où tu as une confiance absolument totale et complète envers l’éducateur ou l’éducatrice qui va prendre soin quasiment 50hrs par semaine de ce que t’as de plus précieux, de plus beau et de plus fantastique dans ta vie (et là, je ne parle pas de ton iPhone, mais bien de ton enfant).
On a fait des téléphones, on s’est placé sur des listes, on a écrit sur des groupes Facebook de recrutement de garderie. Pis on a enfin visité un milieu familial pas trop loin avec des horaires pas trop pire. Pis ben… non, juste non. Ça ne faisait pas du tout parce que quand je vais visiter un milieu, je m’attends à me faire parler un peu des enfants, pas juste de l’argent. Ça fait que le lendemain, on a visité un autre milieu et là, BAM, un coup de foudre! Nous avons trouvé l’Éducatrice avec un grand E. Celle qui a semblé aimer mon fils au premier regard. Celle qui semble être amoureuse de son métier. Celle qui parle de ses cocos avec un amour immense. Celle à qui je vais confier mon enfant, le cœur en paix.
Je donnerais tout ce que j’ai pour mon enfant. Absolument tout. Je l’aime d’un amour que je suis incapable de décrire car il est trop grand, trop pur. Et jusqu’à tout récemment, c’était totalement inimaginable pour moi de croire que dans quelques mois, j’allais confier mon enfant à quelqu’un à 7h30 le matin pour ne revenir le chercher qu’en fin d’après-midi. Même si j’étais pleinement consciente du fait qu’il allait bien falloir que je retourne travailler et que mon bébé ne pourrait plus être toujours avec moi, l’idée m’horripilait totalement. C’était juste inconcevable. Je sais, je sais, toutes les mamans (ou presque) le font, mais moi, je ne pouvais juste pas m’y résoudre. Pis ça, ben j’en parlais pas. Et quand je l’ai rencontrée, elle, avec son grand sourire et ses beaux mots pour mon garçon, mon M. Louis, ben je pense que j’ai fait la paix avec ce qui s’en vient, avec le fait qu’en février, je vais retourner travailler et que ma vie ne sera plus concentrée à 54645489% à Louis. Ce n’est pas rien ça.
Faque à toi, l’éducatrice (ou plutôt, la future éducatrice) de mon fils, je veux te dire « merci ». Tu l’sais pas pentoute, mais de t’avoir rencontrée, ça m’a fait allumer que peut-être que mon fils va pouvoir être bien avec d’autres personnes que des membres de sa famille. Et surtout, qu’il va être aimé aussi. Je pense que grâce à toi, les cinq mois de congé maternité qu’il me reste, je vais les passer plus zen et sereine… parce qu’au bout, mon fils va t’avoir!
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