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Charlie

C’était quelques jours avant Noel. Elle était enceinte de presque 13 semaines. Elle s’en allait dans une clinique spécialisée afin de passer ce qu’on appelle le « prénatest » et aussi pour se faire dire le sexe de son bébé. C’était une belle journée.

Puis, elle s’est fait annoncer ce qui allait chambouler son monde. Bébé pas complètement formé en-haut des sourcils. Anomalie du tube neural. En termes crus, bébé pas de cerveau. Non viable. Quelques jours plus tard, c’était entre Noel et le Jour de l’an, elle subissait une interruption médicale de grossesse. C’était fini. La belle Charlie -parce que c’était une fille- était devenue un ange. Un ange minuscule, un ange tellement aimé, mais un ange.


Olivier

C’était au printemps. Elle avait un rendez-vous chez le médecin, un simple suivi de grossesse. Étrangement, le médecin n’arrivait pas à entendre le cœur du bébé. Pourtant, à 28 semaines, il n’y avait normalement pas de problème à entendre le rassurant « boom boom » à travers le bedon de maman. Un petit tour à l’hôpital plus tard, elle apprenait que le cœur d’Olivier avait cessé de battre. Terminé. Elle a dû mettre au monde ce petit garçon devenu un ange beaucoup, beaucoup, beaucoup atrocement trop tôt.


 Gabriel

C’était à la fin de l’été. Elle sentait que quelque chose clochait. Elle s’est rendue à l’hôpital et surprise! Même s’il n’avait que 32 semaines, Gabriel avait décidé de pointe le bout de son beau petit nez. Tout un héros celui-là! Huit semaines trop tôt et malgré tout une belle boulette d’amour de 6lbs qui respirait déjà tout seul à peine quelques heures après sa naissance! Toutefois, bébé avait quelques soucis de santé qui ont nécessité son transfert au CHUL. Là-bas, il a été opéré, mais on a annoncé à maman que son bel amour n’était pas viable et qu’elle devait le laisser partir… tout doucement. Quatre jours plus tard, ce parfait bébé est devenu un ange, après avoir passé les trop peu nombreux jours de sa vie à être absolument, totalement et entièrement aimé par ses parents et sa grande sœur.

(pour lire l’histoire complète de Gabriel: http://portraitsdetincelles.com/bebe-gabriel/ )

Ça fait longtemps que je pense à ce texte. Plusieurs jours, peut-être même quelques semaines. J’y ai réfléchi, j’ai demandé aux mamans concernées la permission de parler de leurs histoires, je l’ai écrit et effacé mille fois dans ma tête. Je me suis demandée comment amener tout ça, comment expliquer, comment vous faire ressentir. Je n’ai pas envie d’être drôle. Je n’ai pas envie de faire semblant que je comprends.

Ces trois femmes-là, elles ont quelque chose en commun. Ce sont toutes trois des mamans d’ange, des mamanges. Toute leur vie, elles vont penser à leur petit amour, parti tellement trop vite. Elles ont eu et elles ont fort probablement encore de la peine et de la douleur face à tout ça et vous savez quoi? Elles en ont le droit.

Si je vous dis ça, c’est parce que ça ne va pas de soi pour tout le monde. Ben non. Y’a des gens qui croient que la peine doit être proportionnelle au nombre de semaines de la grossesse. Comme si la maman de Charlie devait avoir moins de peine que la maman d’Olivier qui elle doit avoir moins de peine que la maman de Gabriel. Pis à ces gens-là, je veux juste dire que ça marche pas pentoute comme ça, la vie!

Lorsque j’étais enceinte de 16 semaines, mon médecin m’a téléphonée pour me dire que suite à des prises de sang, mes risques d’avoir un bébé atteint de trisomie étaient de l’ordre de 1/10. C’était ÉNORME pour mon âge. Entre le moment où j’ai appris cette nouvelle et le moment où j’ai eu les résultats préliminaires de l’amniocentèse que j’ai du passer , il s’est écoulé 10 jours. Dix jours d’enfer pendant lesquels je me voyais perdre mon bébé, interrompre ma grossesse. Je me sentais morte en dedans. Morte. Anéantie. Brisée. Lâche. À la limite de la folie. Je l’aimais tellement, mais tellement mon petit bonhomme que c’était absolument inimaginable de l’imaginer malade, décédé. Ça été pire que tout. Pire que les centaines de contractions que j’ai eu quotidiennement par la suite, pire que le repos, pire que l’hospitalisation, pire que la prématurité. Ces 10 jours passés dans l’attente et l’angoisse… ma vie était suspendue. Finalement, les résultats étaient porteurs de bonnes nouvelles. J’ai été chanceuse, tellement mais tellement chanceuse.

J’ai « juste » passé proche et malgré ça, y penser ça me rend malade. Le vivre… je ne suis même pas capable de me l’imaginer! Mais ces trois mamans-là, elles l’ont vécu. Quand je vois mon amie se sentir « coupable » de ne pas être capable de se remettre de la perte de son bébé parce qu’elle était « juste » enceinte de 13 semaines, ça m’arrache le cœur. Ça m’arrache le cœur parce que si elle se sent comme ça, c’est probablement parce que des gens la font se sentir ainsi de par leurs propos. « Elle est bien chanceuse, elle est déjà maman de deux petites jumelles! »… vous savez, avoir déjà des enfants, ça ne veut pas dire qu’on n’a pas le droit de pleurer celui qu’on a perdu.

Quand j’ai vu la maman du petit Olivier se sentir « faible » d’être incapable d’aller voir les cendres de son bébé, même plusieurs mois après son décès, ça m’a arraché le cœur. Ça m’a arraché le cœur parce que c’était loin d’être de la faiblesse. C’était la peine la plus profonde qui soit. Aujourd’hui, un petit garçon en pleine santé est venu mettre un baume sur le cœur de cette maman… mais elle aura à jamais le petit Olivier tatoué sur le cœur et à la base de sa nuque.

Quand j’ai vu les photos du beau Gabriel entouré de sa famille, je me suis effondrée. Je me suis effondrée de voir tout l’amour qu’il y avait dans ces images. Je me suis effondrée juste en essayant d’imaginer la peine de cette maman. Son héros aura à jamais une place gravé dans mon cœur.

 Ces trois histoires m’ont profondément touchée lorsqu’elles sont arrivées. Elles m’ont fait verser des larmes, elles m’ont fait réfléchir et elles m’ont confronté à mon propre rôle de maman. J’ai eu de la vraie vraie vraie peine pour les 3 bébés, pour les 3 mamans, pour les 3 familles. Je suis tannée d’entendre des espèces de jugement par rapport au deuil périnatal et néonatal. Chaque personne vit sa peine selon sa personnalité et selon la gamme d’émotions qui l’habite. On est qui, nous autres, pour décider qu’une a le droit d’avoir plus de peine que l’autre? On est qui, nous autres, pour dire « qu’un moment donné, faudrait qu’elles s’en remettent »? On est qui, nous autres?

12 réponses
  1. Mirandoline
    Mirandoline dit :

    Votre article est formidable et doit aider à faire changer les mentalités. Déjà la peine se vit dans suffisamment de solitude.
    Je le sais car j’en ai perdu 9. À tous les stades de grossesse, à 7 semaines, a 10, à 21 pour des jumeaux (infection) etc.. Et meme à 38 sa pour ma fille Aude. Il y a deux ans cette nuit je vivais un enfer. Contrairement à vous je n’ai pas eu la chance de passer à travers la trisomie. Et dans ma dernière fausse couche en début d’année, on m’a dit après analyses qu’il y avait encore trisomie. Deux fois de suite.
    Dans toutes ces traversées j’ai failli mourir 2 fois. En vrai. Car on meurt quand même un peu, autrement.
    Je pleure mes 9 petits, autant ceux que j’ai tenus morts dans mes bras que ceux dont je n’ai pas connu le sexe. Toute douleur de mere est une vraie douleur. Je ne prétends pas souffrir moins qu’une amie qui a perdu son fils de 4 mois meme si je ne compare pas, et je ne vais pas dire à cette amie qu’elle souffre moins que mon frère qui a perdu son fils de 10 ans et demi après 3 ans de combat contre le cancer.
    Que tous ces anges nous soutiennent tous, nous qui les aimeront toujours…

    Répondre
    • Le Carnet d'une maman etc.
      Le Carnet d'une maman etc. dit :

      Mon Dieu que c’est triste. Si triste, tellement triste!
      Mon article, c’est quelques mots qui relatent l’histoire de 3 mamans qui ont eu le cœur brisé, mais il me permet de voir à quel point il y a beaucoup (trop) de mamans qui ont elles aussi eu le cœur brisé de voir s’envoler leurs bébés. Une fois, c’est déjà trop. 9 fois, ça n’a absolument aucun sens!!! Votre souffrance vaut celle de toutes les autres mamans et de tous les autres papas qui ont eux aussi un ou des anges, et ce, peu importe leur âge.
      Merci pour votre beau message qui m’a tellement ému et je souhaite de tout cœur que mon texte ait aidé au moins une maman.

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  2. Lunesoleil
    Lunesoleil dit :

    Le titre est complétement d’actualité, merci pour votre article
    « Ces trois femmes-là, elles ont quelque chose en commun. Ce sont toutes trois des mamans d’ange, des mamanges. »

    Voir mon article sur Angel qui revient sur Chiron le guérisseur de nos blessures existencielles en astrologie

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  3. Mélanie Fedrigo
    Mélanie Fedrigo dit :

    Je voit mon histoire à travers Charlie, ma fille a eu une anencéphalie ( malformation de la boîte crânienne et d’autre complications..) et je peut vous dire que mon deuil n’a toujours pas commencé bien qu’à l’heure d’aujourd’hui j’ai mon fils et que ma fille est décédé depuis le 07.01.2015 à 18:33 . C’est mon ange, les gens parfois ne trouvent pas ça normal, des fois ils me font me remettre en question,  »est-ce que j’ai fait mon possible .. »  » est-ce que j’aurais pu la sauver  » et je me voit entrain de parler à cette tombe, aussi pâle que mon cœur l’ai aujourd’hui.. je la voit ce battre malgré tout. Les médecins avaient dit  » prenez vite votre décision car son cœur va lâcher  » j’était à 12 SA quand il m’ont dit ça et je me suis dit, qu’il fallait mon temps à moi, un temps où je me dirais  » c’est bon je peut la laisser s’en aller  » et ce moment est venu. Et elle a tenu jusqu’à 7 mois. J’ai démontrer à ces médecin que ce n’était pas une chose. Mais un bébé, mon bébé, et que j’avais besoin qu’elle soit près de moi, dans mon ventre la savoir  » bien  » car le médecin m’a expliqué que quand elle était dans mon ventre elle ne ressentais rien elle ne ressentais aucune douleur.. ce que n’ont pas compris les médecins, c’est que nous mamange ont à le droit de décider. Je l’ai fait et c’est peut être un peu à cause de ceci que je me sent coupable mais je sais au moins que je l’ai accompagné, jusqu’à ce qu’elle devienne mon ange. Et elle restera à tout jamais gravé sur ma peau et dans mon cœur. Ma fille ce prénommait Edalina, et son prénom ne s’effacera en aucun cas de ma mémoire. Elle m’a donné la force que je ne pensais pas avoir. Et pour ça je lui doit de me battre jusqu’à la fin . Avec son petit frère. Nous l’aimons ..

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    • Le Carnet d'une maman etc.
      Le Carnet d'une maman etc. dit :

      Quelle histoire triste et magnifique à la fois!
      Ça prend énormément de courage pour faire ce que vous avez fait, de garder le bébé en sachant qu’il ne survivrait probablement pas. Je ne pense pas que vous devez vous sentir coupable de tout ça. Vous avez agit avec votre coeur et votre enfant n’a aucunement souffert de tout ça. Vous pouvez vivre votre deuil la tête très haute!

      Répondre
  4. Séverine Persil Martins
    Séverine Persil Martins dit :

    Bouleversé par tant d’anges encore et encore .
    Étant maman Ange je me retrouve dans l’histoire d’Olivier.
    J’ai vécu la même chose ,à 12 semaines de grossesse,le coeur de mon Ange à cessé de battre,je ne l’ai pas mis au monde par accouchement mais par curetage.On à dû me donner 2 comprimés de Cytotec.Une horreur,des contractions horribles,sans calmants j’ai refusé.Mon Ange se décrocher pas.Une horreur ,un cauchemar pour une maman de se faire arracher son bébé de son ventre.
    Depuis ce jour je ne suis plus là même et je ne serai plus jamais comme avant.
    Depuis le 4 Février 2015 mon coeur est milles morceaux ,les entrailles à vif ,le ventre si vide ,
    Je suis meurtri à jamais,on ne se remets jamais de la perte de nos Anges.
    La douleur,la peine,la colére,la haine ne se dissipent pas avec le temps,Elle est toujours présente même après 20 mois .
    Je suis détruite de l’intérieur depuis.
    Je fais bonne figure ,fais la forte devant les autres.
    Je dépéris de jour en jour ,j’ai perdu énormément de poids.
    50 kgs taille 36 .
    C’est pas parce qu’on a pas mis notre ange au monde qu’on est pas une maman et une mamange.
    Je fais parvenir mon commentaire pour faire comprendre aux gens de nous reconnaître comme tels.
    On a porté nos Anges certes pas 9 mois ,mais on les a porté quand même ,nos Anges font parti de nous ,notre chair,notre sang.
    J’ai eu droit à ce genre de remarque de la part de certains membres de ma famille,qui me met hors de moi ,pour moi c’est pas fini c’est les mots qui ne fallaient pas dire ,quand j’aurais l’occasion je réglerai les comptes et leur ferai manger leur langue.
    Perdre Un Ange vous détruit à jamais.
    Je m’en remettrai jamais.
    Je tiens à préciser que le soutien de votre conjoint est primordial ,moi je l’ai pas eu ,Depuis la perte de mon Ange on s’est séparé 2 mois après en instance de divorce.Mr est parti se jeter dans les bras d’une p…..e ,qu’il y reste pour moi c’est fini il m’a trahi.
    À l’heure d’aujourd’hui je me rends compte qu’il m’a rendu service , c’était pas un homme pour moi il me méritait Pas.
    J’ai refais ma vie avec une personne qui a toujours été présent pour moi et qui a énormément pleuré avec moi de la perte de mon Ange il n’était que le parrain pourtant.
    Le destin à fait qu’aujourd’hui on est ensemble,il m’aide ,m’épaule,m’apporte tout ce dont j’ai besoin mais surtout l’amour le vrai.
    Au Mois d’août ,j’ai perdu notre Ange un autre est oui.
    J’ai perdu 3 Anges que j’oublierais jamais.
    À jamais dans mon coeur mes Anges.
    Sachez que certains mots vous détruit psychologiquement , moralement,et Physiquement.
    Quand vous ne vivez pas ce qu’on vit ,les gens ne peuvent pas comprendre.
    Et les leçons de vie aussi gardez vous les .
    On a pas besoin de ça ,vivre ceux qu’on vit est déjà un cauchemar pas la peine d’en rajouter.
    Courage à toutes les mamanges .
    D’Énormes milliards de bisous volants ??? à tout les Anges ?????????????.
    Mes ? ,maman vous aime très fort,je vous oublierai jamais.
    À jamais dans mon coeur et dans mon peau .

    Répondre
  5. Séverine persil Martins
    Séverine persil Martins dit :

    Quels tristes histoires …. Et encore et encore des Anges .
    Je comprends très bien les 3 mamanges …
    En espérant que ses tristes histoires changent la mentalité des gens ….
    Etant Mamange ,je me retrouve dans l’histoire d’Olivier .
    Le coeur de mon Ange a cessé de battre aussi à 12 semaines .
    Les mots de certaines personnes peuvent nous détruire psychologiquement et physiquement
    C’est pas parce qu’on a pas mis au monde notre ange,que nous ne sommes pas maman
    Que ce soit un embryon,un foetus se sont notre cher et notre sang,nous l’avons porter dans notre ventre.
    Il ou elle faisait déjà parti de nous,de notre famille
    Il ou Elle était déjà aimé

    C’est déjà un enfer de devoir vivre avec la perte de nos anges ,on se remets jamais d’une tel perte et faire face aux critiquent des gens qui sont mauvais l’est aussi.
    Les gens ne peuvent pas comprendre ,tant qu’ils ne l’ont pas vécu ….
    J’ai perdu 3 anges que je n’oublierai jamais
    Même après 20 mois la douleur,la tristesse ,les entrailles sont toujours à vif ,le coeur en milles morceaux sont toujours là ,ça s’apaise pas .,se faire arracher son bébé de son ventre est destructeur . Je ferais jamais mon deuil

    Chacuns à son histoires,son vécu,son ressenti ,juste que les gens arrêtent de dire la vie continue … ou tu en feras un autre (déjà c’est pas aussi simple ) un autre enfant ne remplacera jamais celui qu’on a perdu …ou arrête de raconter ta vie ,déjà je fais ce que je veux si ça te plait pas tu traces ta route ,parler de mon ange me fait du bien .
    Ou essayez de donner des leçons de vie,j’y ai eu droit par un membre de ma famille,tu connais rien à la vie ,tu n’as rien vécu encore ,alors trace ta route car toi et moi c’est pas fini ,la haine est toujours là et ne partira pas tu as étais trop loin dans tes propos….
    Perdre un être je sais ce que c’est ,mon ange n’était pas une merde ,c’était mon bébé que j’ai porté dans mon ventre ,que j’ai aimé des la 1ére seconde dès que j’ai su que je le portais ,c’est parce que je l’ai pas mis au monde ,ni enterré que je ne sais pas ce que c’est
    Je ne souhaites de mal à personne ,mais d’être mauvais un jour où l’autre tout se paie ,la roue tourne ,elle met du temps mais un jour où l’autre tu payeras pour le mal que tu as pu faire …..

    En espérant vraiment que la mentalité des gens changent ,…

    Courage à toutes les mamanges .
    Que vos Anges reposent en paix

    Répondre
  6. Severine Persil Martins
    Severine Persil Martins dit :

    Quels tristes histoires …. Et encore et encore des Anges .
    Je comprends très bien les 3 mamanges …
    En espérant que ses tristes histoires changent la mentalité des gens ….
    Etant Mamange ,je me retrouve dans l’histoire d’Olivier .
    Le coeur de mon Ange a cessé de battre aussi à 12 semaines .
    Les mots de certaines personnes peuvent nous détruire psychologiquement et physiquement
    C’est pas parce qu’on a pas mis au monde notre ange,que nous ne sommes pas maman
    Que ce soit un embryon,un foetus se sont notre cher et notre sang,nous l’avons porter dans notre ventre.
    Il ou elle faisait déjà parti de nous,de notre famille
    Il ou Elle était déjà aimé

    C’est déjà un enfer de devoir vivre avec la perte de nos anges ,on se remets jamais d’une tel perte et faire face aux critiquent des gens qui sont mauvais l’est aussi.
    Les gens ne peuvent pas comprendre ,tant qu’ils ne l’ont pas vécu ….
    J’ai perdu 3 anges que je n’oublierai jamais
    Même après 20 mois la douleur,la tristesse ,les entrailles sont toujours à vif ,le coeur en milles morceaux sont toujours là ,ça s’apaise pas .,se faire arracher son bébé de son ventre est destructeur . Je ferais jamais mon deuil

    Chacuns à son histoires,son vécu,son ressenti ,juste que les gens arrêtent de dire la vie continue … ou tu en feras un autre (déjà c’est pas aussi simple ) un autre enfant ne remplacera jamais celui qu’on a perdu …ou arrête de raconter ta vie ,déjà je fais ce que je veux si ça te plait pas tu traces ta route ,parler de mon ange me fait du bien .
    Ou essayez de donner des leçons de vie,j’y ai eu droit par un membre de ma famille,tu connais rien à la vie ,tu n’as rien vécu encore ,alors trace ta route car toi et moi c’est pas fini ,la haine est toujours là et ne partira pas tu as étais trop loin dans tes propos….
    Perdre un être je sais ce que c’est ,mon ange n’était pas une merde ,c’était mon bébé que j’ai porté dans mon ventre ,que j’ai aimé des la 1ére seconde dès que j’ai su que je le portais ,c’est parce que je l’ai pas mis au monde ,ni enterré que je ne sais pas ce que c’est
    Je ne souhaites de mal à personne ,mais d’être mauvais un jour où l’autre tout se paie ,la roue tourne ,elle met du temps mais un jour où l’autre tu payeras pour le mal que tu as pu faire …..

    En espérant vraiment que la mentalité des gens changent ,…

    Courage à toutes les mamanges .
    Que vos Anges reposent en paix

    Répondre
  7. Priscille
    Priscille dit :

    Je comprend tout à fais , moi même j’ai perdu mon fils a 23 semaines , il a décider de venir au monde trop tôt . Souvent les gens nous disent vous êtes jeunes vous en ferai d’autre ou vous dises c’était le destins si il est partie c’est qu’il me fallait .. mais pour nous d’entendre des phrases comme cela sont impensables.

    On doit faire phase au gens curieux , maladroit , mal à l’aise et ceci n’est pas facile .
    La seul chose que l’on peut se dire c’est qu’on oublie pas on apprend juste à Vivre avec .

    Répondre
  8. Gallet
    Gallet dit :

    Oui que s’est triste. À tous moments on pleure et on oublie pas! Moi j’ai perdue une petite fille. Elle avait 2 mois. Cela fait maintenant 8 ans et je ne m’en remet toujours pas.
    J’aimerais parler avec d’autres ayant vécu le même drame.

    Répondre
  9. Christiane
    Christiane dit :

    Même si je n’ai pas vécu la douloureuse expérience de toutes ces mamanges, mon coeur saigne en pensant à ces deux petits anges que je ne tiendrai jamais dans mes bras de grand-mère; il a fallu interrompre leur vie pour permettre de soigner le cancer de leur maman. Mon chagrin de grand-mère a aussi le droit de s’exprimer et d’être respecté. Kriss

    Répondre

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