Le jeudi 9 novembre 2017
La semaine 23 a été riche en émotion. En fait, ç’a été une grosse semaine pour mon âme de maman.
En fin de semaine passée, on a fait garder Louis par une « p’tite gardienne » pour la première fois. Bon, c’était ma cousine et elle connaissait déjà Louis, mais c’était quand même une première fois. On dirait que ça me faisait bizarre de penser que mon garçon qui, il n’y a pas si longtemps, était un minuscule bébé si fragile était rendu à l’étape de se faire garder pendant une soirée, par une ado. Ça suuuuuuper bien été, comme je m’y attendais, mais c’était une étape de plus à franchir. Ça été mon émotion #1 de la semaine.
Toutefois, c’est clairement mon émotion #2 qui a été la plus intense. Mardi, j’avais mon suivi de grossesse avec mon médecin et elle a décidé de m’arrêter de travailler.
Boom.
Tout va bien. Rien n’a changé dans ma situation. Ma hauteur utérine est top shape, les battements cardiaques de bébé son parfaits, je vais bien, tout le monde est en santé. Toutefois, mon médecin a choisi d’y aller pour la prévention au lieu de la réaction. Puisque j’ai beaucoup de contractions, principalement en fin de journée et en soirée, elle souhaite que je reste à la maison, tranquille et que je puisse me reposer quand j’en ressens le besoin. Je ne suis pas au repos comme à ma précédente grossesse; j’peux faire des sorties relax, j’peux cuisiner, j’peux m’occuper de Louis, no problemo. C’est juste que là, on entre dans une phase d’écoute du corps. Genre si ton corps t’envoie des signaux de fatigue, couche-toi. Aussi simple que ça.
Bon, sur le coup, mon médecin m’a dit « Est-ce que tu serais prête à arrêter de travailler? » et ma réponse a claqué: « Euh, non ». Puis, c’est là qu’elle m’a expliqué l’idée de prévenir un éventuel travail pré-terme plutôt que de réagir si je viens à en faire. Dans ma tête, j’me disais que j’voulais continuer à travailler parce que ça fait passer le temps, parce que ça veut dire que ma grossesse est normale, parce que c’est positif. Cependant, dans mon cœur, je savais que je devais prendre une pause et mettre absolument toutes les chances de mon côté pour avoir un bébé à terme et éviter le repos complet.
Fait que j’ai fait ma dernière semaine de travail. Je finis de travailler demain. Après ça, je resterai à la maison à sagement attendre bébé. C’est correct, j’le sais que c’est la meilleure chose à faire. Ma mère est ben contente, ma belle-mère aussi. Mais moi, ça m’a quand même pris un peu de temps pour l’accepter pleinement. Ça été une grosse émotion! Pis en plus, on a comme vu que Louis avait une verrue plantaire dont il va falloir s’occuper éventuellement (bleh). Et il nous a fait une magnifique nuit de marde qui m’a fait sentir vraiment impuissante parce que j’pouvais pas tant le prendre dans mes bras pour m’en occuper.
Pour faire passer tout ça, je vais chez la coiffeuse ce soir. Thérapie capillaire. Je vais faire rafraîchir mes pointes, réchauffer ma couleur et faire laver mes cheveux par des mains expertes. Yé!
Et mine de rien, demain, j’en serai à 24 semaines. Pour le commun des mortels, 24 semaines de grossesse, c’est juste un peu plus que la moitié. Pour moi, 24 semaines, c’est ENFIN le stade de la viabilité 😉
À la semaine prochaine!
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