Cette période de l’enfance où les petits anges font l’incroyable rencontre avec leur côté démoniaque. Ce moment où les repères et la discipline établie prennent soudainement l’bord. Période qui coïncide étrangement avec le smash du gâteau de fête au chocolat pour leur anniversaire de deux ans.

«Mon chum a d’ailleurs écrasé le cupcake extra crémage rose dans le délicat visage de notre princesse à son anniversaire. J’me dis que c’est probablement là que tout a changé. Elle s’est dit qu’on avait poussé trop loin, que la vengeance serait douce. Karma’s back!»

Il n’y a pas énormément de belle-mamans qui passent par la phase du deux ans.

Mais pour celles qui vivent présentement ces moments parfois intenses, voici mes humbles trucs et conseils.

Quoi faire pendant :

La crise du bacon

«Action soudaine de frétillement de l’enfant, parfois à la verticale ou à l’horizontale,  accompagnée de pleurs parfois sans larmes. Résultat d’une insatisfaction.»

Personnellement, lorsque ma princesse se transforme en une mignonne petite tranche de bacon, le meilleur truc que j’ai trouvé est de m’accroupir à sa hauteur et de parler calmement. Le pluuuuus calmement possible. Une voix suave et douce. Ça ne vient v-r-a-i-m-e-n-t pas naturellement, mais ça vaut l’essai. Au lieu de parler négativement, je tente plutôt de savoir pourquoi elle est triste ou fâchée. Lorsqu’elle s’explique, automatiquement elle commence à se calmer et on essaie de trouver un compromis ou une solution ensemble. Souvent, une simple mission fonctionne. «Viens, on va faire du lavage!» ça change le mal de place.

Le J’suis-Capable-Tout-Seul

«Courant de pensé basé sur la manière entièrement autodidacte, même dans les situations les plus improbables. À la maison, nous avons une variante du J-C-T-S. Il s’agit d’une phrase quelconque suivi du mot –seule. Voici un exemple : Moi y mett’ d’a crème seule. Moi y marcher seule. Moi y faire mon (ma) lulu seule. Pis c’est super cute.»

Je dois avouer que celui-ci n’a pas été un défi majeur pour moi, mais il faut tout de même s’armer d’un peu de patience. Visiblement, mademoiselle a un besoin de faire les choses par elle-même et surtout de faire des choix. C’est donc ce que nous lui offrons dès que l’occasion se présente. Un choix entre le pyjama avec des sirènes ou des flamands rose? Le choix entre une compote de fraises ou de framboises? Ou encore le choix de l’histoire avant le dodo. Lorsque je sais que j’ai du temps devant moi, je la laisse faire des essais et des choix le plus possible.  Elle peut donc satisfaire son besoin de faire les choses seules, et apprendre par la même occasion.

 Le dernier mais NON le moindre

«Jeu de mots plutôt douteux afin de refléter la présence d’un petit mot de trois lettres qui deviendra la réponse automatique favorite de vos p’tits loups»

La collocation avec le – non – n’est pas facile. En tant que belle-maman, je ne crois pas que mon rôle soit de confronter l’enfant. J’essaie plutôt d’être à l’écoute tout en suivant les règles et la discipline déjà établies. Je tente parfois un «pourquoi?» juste pour voir, tsé.

-Minou, viens mettre tes chaussures!

-Noooon.

Pourquoi?

-Moi y veut pas voir les z’amis.

Boom. Au lieu de répéter la même consigne, un simple «pourquoi» m’a permis de comprendre plein de choses, même un mardi matin à 7h30.  Elle n’avait juste pas envie de voir ses amis, pas envie d’aller à la garderie. Probablement pas plus que moi certains mardis matins d’aller au travail. Et c’est parfaitement normal.

Évidemment qu’il faut y aller quand même, mais cette petite question là m’a donné l’occasion de discuter avec elle, de lui expliquer que ce serait MÉGA L’FUN à la garderie, spécialement aujourd’hui (oui, oui.. uhm, hum!) et que nous allions tous nous revoir après le dodo d’après-midi. Non, ça ne l’enchantait pas particulièrement, mais je lui ai demandé un DERNIER café avant de partir (qu’elle m’a fait avec plaisir dans la théière rose qui chante divinement bien en passant!) et ça a fonctionné.

Je ne vous dis pas que mes conseils sont à l’épreuve de l’eau et du feu. Ce sont des petits trucs qui ont fonctionné pour moi. Qui fonctionnent une semaine, et une autre non. Le terrible two c’est une période d’ajustement, d’écoute et d’apprentissage pour toute la famille finalement. À mon avis de #Stepmom, le meilleur conseil que j’ai, la clé du succès selon moi, c’est la communication avec papa. On se parle beaucoup, on se questionne beaucoup, on s’informe continuellement et on s’adapte.

C’est pas si terrible au fond.

Parce que littéralement 3 minutes après une crise de bacon, ils te font un super beau dessin avec plein de p’tits cœurs d’amour, pis plein de p’tites patates (oui des patates, elle trippe la dessus que veux-tu?) juste pour toi. Pi ça ben, ça prend le dessus sur tout le reste.

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