Le lundi 25 septembre 2017

Semaine 17. J’ai mal dormi cette nuit. En fait, je n’ai pas dormi du tout ou du moins très peu et mes quelques minutes de sommeils ont été parsemées de cauchemars. Des cauchemars de contractions et de sang.

Hier, j’ai fait une grosse journée. En fait, elle n’était pas si grosse, mais mon utérus a clairement jugé que oui. J’ai fait mon meal prep en avant-midi avant de partir seule avec M. Louis au salon Etsy Saguenay-Lac-St-Jean. Nous avons fouiné là-bas quelques minutes avant d’aller se chercher des sous-marins au Subway, moi avec Louis dans les bras qui coure sous la pluie pendant que mon fils me crie « Y mouille maman. GO MAMAN! ». Ensuite, j’ai fait une sieste sur le divan une bonne partie de l’après-midi avant qu’on se rende à La Baie après le souper afin d’aller manger un gelato et permettre à Louis de jouer au parc.

Quand je me suis couchée, j’avais des contractions. J’en ai eu plusieurs. J’sais pas combien; elles sont tellement faibles que je dois me concentrer pour les sentir. Mais elles étaient bien là et elles refusaient de me quitter. Je suis allée faire pipi deux fois afin que ma vessie n’envenime pas les choses puis j’ai pris un grand verre d’eau. Parce qu’un utérus, ça n’aime pas ça être déshydraté. Je tournais d’un côté à l’autre, sans jamais me trouver une position vraiment confortable. Et parce que la nuit a tendance à empirer les choses, je broyais du noir en me disant que ça y était, que j’allais vivre la même grossesse qu’à Louis, que j’allais être constamment en menace d’accouchement, que j’allais devoir être au repos et me battre pour garder mon bébé bedon au chaud.

Ce matin, quand je suis sortie du lit, le jour m’a aidée à relativiser. Qu’Est-ce que je peux y faire de toute façon?! Quand bien même je commencerais à capoter ma vie pis à pleurer pis à crier, Est-ce que ça changerait vraiment de quoi?!

Non et non.

J’ai un fils qui est là lui. Bien là, en chair et en os, sur terre. Il a besoin de moi. Il a besoin d’une mère calme et enjouée. Il a besoin d’une mère qui l’aime; pas d’une mère qui ne dort plus et qui angoisse. Il faut que je respire par le nez et que je laisse faire les choses. Je vois mon médecin dans environ deux semaines; on avisera rendu là. D’ici là, je vais essayer de me reposer le plus possible, de ne pas porter Louis dans mes bras et de laisser les tâches plus physiques à super chum-papa. Mais mausus que je ne trouve pas ça facile de peser sur le frein et de me rabattre sur mon conjoint qui en a déjà plein les bras!

AaaaAaAAaaaaaAOooOooouuUuuuuuuMmmmm.

Dans le fond, il reste à peine un peu plus de quatre mois, tsé!

La bonne nouvelle dans tout ça (parce qu’il y a toujours du positif dans tout), c’est que ma nuit blanche m’a permis de sentir les premiers coups de bébé, très clairement!!!!! Je l’avais senti au courant de la semaine sous forme de petites vagues toutes délicates, mais là, cette nuit, j’ai senti des vrais coups, à droite, juste un peu sous le nombril.

Tsé mon bébé, j’ai un corps de mère un peu pouiche. Une fois que tu seras né, mon corps sera parfait pour te cajoler et t’aimer, mais j’ai ben de la misère à te porter. Toutefois, mon bébé, sache que même si je ne te fourni pas le meilleur des environnements pour te développer, ben je t’aime et m’émerveille de tout ce que tu fais là-dedans, bien caché dans mon bedon.


Le jeudi 28 septembre 2017

Baby bump2La semaine 17 tire déjà à sa fin. Demain, j’entamerai la semaine 18. C’est juste fou raide. À ce stade-ci, j’ai comme plus que la moitié de ma grossesse de Louis de passée. C’est fou hein?!

Je ne vous le cacherai pas, la semaine 17 a été un peu plus difficile. Surtout lundi. Surtout. Ce jour-là, je me levais après une nuit de contractions et je l’avoue, j’avais un peu peur. J’avais l’impression de vivre le jour de la marmotte et de revivre exactement les mêmes événements que lorsque j’étais enceinte de Louis. J’ai eu un moment de découragement, mais juste un petit, tout petit rikiki. Ensuite, je me suis retroussée les manches en me disant que tout m’était pas encore joué et que rien n’était scellé!

Depuis lundi, je me repose davantage. Je travaille encore (j’ai un travail de bureau), mais je fais attention. J’évite de soulever des choses lourdes (genre Louis haha), je reste assise le plus possible, je m’étends un peu le soir après le souper, je prends des soirées relaxes avec des beaux bains et je fais en sorte d’optimiser mon sommeil. Super chum-papa a compris qu’on devait faire un choix: oubendon on continue comme si de rien n’était et advienne que pourra, oubendon on forme une équipe, on comprend que j’ai une situation différente que bien d’autres mamans et que pour les quatre prochains mois, il faut qu’on fasse un effort commun pour le bébé. Il a clairement choisi la deuxième option, finalement.

Mardi, j’ai vu mon médecin. Elle était confiante que tout irait bien. Entoucas, le bébé, lui, allait bien et mon utérus était pile poil à la bonne hauteur (yééé!)! Elle m’a bien spécifié que les contractions étaient normales et qu’elles pouvaient très bien ne pas avoir d’effet sur mon col. Par contre, vu mes antécédents, elle a demandé une longueur de col par échographie (que je ferai la semaine prochaine) ainsi qu’un rendez-vous en clinique de grossesse à risque (mais ça, c’était déjà prévu). Elle m’a dit que si la longueur de col était belle, on continuait ainsi, mais que je devais faire l’effort de me reposer le plus possible en dehors de mes heures de travail. Évidemment, si la longueur de col revient anormale, ce sera une autre histoire et possiblement un repos. Mais comme je l’ai dit un peu plus haut, elle n’est pas inquiète et confiante que tout ira bien!

Lorsque mes contractions ont débuté à ma première grossesse, elles n’ont jamais cessé. Elles étaient toujours présentes, même si je me reposais. Cette fois-ci, pour le moment du moins, c’est différent; je n’ai pas senti d’autres contractions (ou entoucas très peu) depuis lundi midi. Je pense que c’est vraiment bon signe le fait que mon corps, au repos, se calme un peu 😉

En discutant avec mon médecin, j’ai aussi décidé d’aller consulter un acupuncteur. Il semble que ça peut faire de véritables miracles par rapport aux menaces d’accouchement prématuré et aux utérus un peu trop sur le party. Mon médecin et moi avons convenu que je n’avais rien à perdre d’essayer et que des médecines alternatives sans danger ne pouvaient qu’être bénéfiques. J’suis quand même heureuse d’avoir un médecin qui a une certaine ouverture d’esprit par rapport ès des médecines autres que la sienne. Ça me donne le sentiment qu’elle aussi, elle souhaite tout tenter pour que ça aille bien et que j’aie un bébé jouflu, à terme.

Hier, j’ai écrit une lettre à mon corps. Ça sorti d’un coup, tout d’un jet, en quelques minutes seulement. J’avais envie de lui dire que j’étais là pis que je l’aimais. J’avais envie de lui dire de ne pas lâcher et qu’ensemble, on était capable de vivre une super grossesse pour qu’à la fin, on ait un magnifique bébé dans nos bras! Tsé, je vois cette grossesse-ci de façon très différente de la première; être mère m’a transformée en tant que femme et maintenant, je sais beaucoup plus où je m’en vais. Et une chose est sûre: je crois au pouvoir de la pensée, au positivisme et à la force du corps!

Fait que c’est ça. La semaine 17 a été un peu (pas mal) riche en émotion, mais j’pense que je l’ai bien vécue quand même. Dans le bonne humeur et dans la détermination. J’le sais où je m’en vais et j’le sais que j’suis capable. J’y crois tellement fort! J’suis immensément bien entourée par mon amoureux, mon fils, ma famille, ma belle-famille, mes amis et les gens qui me suivent sur le Carnet. Pis j’pense que si, ensemble, on croit tous que ça va bien aller, ça ne peut juste pas faire autrement!

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