
Pendant ma grossesse de bébé Jérôme, super chum-papa et moi avons décidé de faire affaire avec une accompagnante à la naissance (J’en avais d’ailleurs parlé dans mes récits de grossesse). En fait, J’AI décidé, bien avant de tomber enceinte que lors de ma prochaine grossesse, j’aurais une accompagnante et j’ai imposé ce choix à super chum-papa en lui vantant tous les bienfaits d’une telle personne dans nos vies. Ainsi, à l’instant même où j’ai fait pipi sur le p’tit bâton de test de grossesse et où j’ai vu une deuxième ligne y apparaître, je savais que j’allais avoir une accompagnante et je savais déjà qui ce serait: Jeanne.
J’ai rencontré Jeanne sur un groupe de mamans. Tsé le genre de groupe comme il y en a des milliers sur Facebook où une gang de mamans se posent des questions sur la couleur du caca de leurs bébés, sur les spéciaux du Costco et sur la meilleur technique pour enlever les croûtes de chapeau sur la tête de leurs minis. Dès qu’elle a fait son entrée sur ledit groupe, j’ai eu un immense coup de cœur pour Jeanne. Ses réponses aux questions des mamans étaient toujours hyper complètes. Elle se faisait très rassurante et posée. Et surtout, elle était toujours très très très respectueuse des choix des mamans, clamant que chacune devait simplement suivre son cœur et que tout irait bien. Quand j’ai appris qu’elle était accompagnante à la naissance, c’était très clair dans ma tête qu’elle serait mon accompagnante si bébé 2 il y avait.
Et bébé 2 il y a eu.
L’accompagnement, ça mange quoi en hiver ça?
Au début, quand je disais aux gens autour de moi que j’avais une accompagnante à la naissance, plusieurs me regardaient avec un drôle d’air en me disant: « Hein?! Une accompagnante?! Vu tes antécédents de grossesse, tu serais pas mieux d’être suivie par une médecin?! ». Je me suis donc rendue compte à quel point l’accompagnement à la naissance était quelque chose d’encore méconnu ici.
Une accompagnante à la naissance (ou doula) n’est ni un médecin ni une sage-femme. De ce fait, elle ne prodigue aucun soin médical. Le rôle de la doula, c’est d’accompagner la famille dans le processus de grossesse, d’accouchement et de post-accouchement en fournissant de l’information, du soutien et surtout, de l’écoute. Toutefois, ce n’est pas elle qui va mesurer votre hauteur utérine, vous faire des examens gynécologiques et vous offrir la péridurale hein. Vraiment pas!
Le but ultime de l’accompagnement, c’est que le couple ait à leur disposition une personne passionnée par la maternité qui leur fournira tout ce dont il a besoin afin de prendre des décisions éclairées. Cependant, le fait d’avoir une doula ne change en rien les suivis médicaux; il faut quand même avoir un médecin ou une sage-femme qui prend en charge notre grossesse. Dans le fond, c’est comme avoir des genres de cours prénataux, mais privés et hyper personnalisés avec quelqu’un qui prend vraiment le temps de vous écouter et de vous rassurer et ce, du tout début de la grossesse jusqu’après l’accouchement. Pas pire, hein?
Sachez par ailleurs qu’on ne s’improvise pas accompagnante à la naissance. Une formation doit être suivie afin d’assurer une qualité de service optimal 🙂
Jeanne la doula
Jeanne est d’abord et avant tout la maman de trois beaux garçons. Physiothérapeute de profession, elle a toujours eu un intérêt marqué pour la maternité ainsi que tout ce qui s’y rattache et elle souhaitait faire quelque chose en lien avec cet intérêt. Ainsi, elle est d’abord devenue marraine d’allaitement avant de faire une formation d’accompagnante à la naissance, chose qu’elle pratique maintenant conjointement avec son travail en physiothérapie.
Pour Jeanne, il est important que les couples qui attendent un enfant puissent disposer de toutes l’information dont ils ont besoin afin de faire des choix qui siéent à leurs convictions et à leurs valeurs. Selon elle, à notre époque, il existe une certaine pression et certains standards qui font en sorte qu’il est de plus en plus difficile pour les femmes et leurs conjoints de prendre des décisions avec lesquelles ils sont confortables et qui suivent réellement leurs valeurs ainsi que leurs désirs. En étant accompagnante, Jeanne souhaite fournir de l’information juste, offrir une oreille attentive et montrer aux gens qu’en ce qui a trait à la maternité et à la parentalité, ils doivent faire des choix qui leur sont propres, qui suivent leur instinct. Bref, elle souhaite outiller les papas et les mamans afin de leur donner confiance en eux et du coup, rendre tout le processus de la grossesse plus serein, plus doux, plus vrai.
Notre accompagnement à la naissance; le nôtre, juste à nous
Je souhaitais profondément avoir une accompagnante à la naissance, même si c’était ma deuxième grossesse et que je savais déjà pas mal à quoi m’attendre. Ma première grossesse avait été particulièrement stressante et j’avais envie d’avoir dans mon entourage quelqu’un de neutre. Quelqu’un à qui j’allais pouvoir partager mes angoisses sans toutefois le faire angoisser à son tour. Quelqu’un qui allait avoir un certain détachement par rapport à ce qui se passait. Bref, j’voulais quelqu’un d’externe, de pas trop impliqué émotionnellement. C’est la que l’accompagnement à la naissance prenait tout son sens pour moi, pour nous.
Tsé, choisir d’avoir une doula, ça ne veut pas dire qu’on entre dans une secte de maternité ni qu’on fait affaire avec une gourou pro-naturel, pro-toute. Pas pennnnnntouuuuute! Ici, notre accompagnement s’est traduit sous forme de cours prénataux privés ayant trait à des sujets bien précis que nous (moi hahaha) avions choisis. Sachant que j’aurais une césarienne et en ayant déjà eu une par le passé, super chum-papa et moi avions jugé qu’il n’était pas nécessaire d’avoir une doula à nos côtés au moment de l’accouchement (par contre, il est possible de demander à notre accompagnante qu’elle soit présente au moment de l’accouchement pour vous apporter support et conseils).
Jeanne est d’abord venue nous rencontrer à la Maison du Bonheur afin de nous expliquer ce qu’était l’accompagnement à la naissance et quelles étaient nos options. Ensuite, nous avons mis à l’horaire trois rencontres prénatales dont j’avais établi les sujets: allaitement, soins du bébé, couches lavables, césarienne et lien avec l’enfant. Ces rencontres ont eu lieu à la Maison du Bonheur, les soirs de semaine, ben relax. Jeanne nous parlait doucement des différents sujets choisis à l’aide de supports visuels puis nous avions le loisir de lui poser mille et une questions sans avoir peur de ralentir le groupe ou ben d’avoir l’air niaiseux. Par ailleurs, quand j’avais certains stress ou certaines questions en lien avec ma grossesse, j’envoyais un message à Jeanne qui me répondait de façon rassurante au meilleur de sa connaissance.
Au final, mon accompagnement m’a apporté beaucoup. J’ai vécu ma dernière grossesse de façon pas mal plus zen que la première. J’ai pu faire des choix différents en étant bien outillée pour le faire et j’ai par ailleurs été confortée dans certaines de mes décisions. Je ne me suis jamais sentie jugée; au contraire, j’ai toujours eu le sentiment d’être dans une relation très respectueuse avec Jeanne, une relation d’ouverture. Ça m’a permis d’être ultra bien préparée pour mon allaitement et d’être très calme face à tout ça lorsque le moment de mettre Jérôme au sein est venu. Ça m’a également permis de voir la naissance de mon fils d’un autre œil, de me préparer davantage et de savoir ce que je souhaitais vivre en terme d’accouchement.
Cette grossesse-ci était ma dernière grossesse. Je n’aurai plus d’enfant. On ferme la shop après deux; la vie en a décidé ainsi. Moi qui souhaitais tellement avoir une grande famille… finalement, elle ne sera ni petite, ni grande. Je pourrais avoir de la peine vis-à-vis tout ça, mais non. Non parce que grâce à Jeanne, à ses bons mots, à son calme, à sa présence, à son écoute et à sa personne, j’ai vécu une très belle seconde et dernière grossesse. J’ai appris à en profiter même si j’aime pas tant ça être enceinte. Et surtout, j’ai appris qu’en tant que femme, en tant que maman, j’avais un instinct maternel très fort à lequel je devais faire confiance et que toutes les décisions que je prends pour mes enfants sont les meilleures du monde parce qu’elles sont prises avec mon cœur de mère.
Le Facebook de ma parfaite accompagnante est juste ici: https://www.facebook.com/jeanneladoula/


Les pyjamas. Sérieux, c’est vraiment ça qui a été le plus difficile à trouver en version Made in Québec. En fait, je n’ai juste pas réussi. Au fil de mes recherches, j’ai découvert que bien qu’il existe plusieurs compagnies québécoises qui font des vêtements pour bébé, la plupart d’entre elles font le design au Québec alors que la production se fait ailleurs. Il y a des normes au niveau de l’inflammabilité des vêtements de nuit pour bébé et c’est en partie ce qui explique la fabrication hors Québec.
pyjamas ici en région! J’ai choisi ces deux petits modèles de la marques
Les suces, ça aussi ça été tout un branle-bas de combat. J’ai trouvé quelques modèles québécois, mais elles étaient toujours en bois et dans un style que je ne trouvais pas pratique. Elles étaient toutes magnifiques, mais un moment donné, j’voulais quelque chose qui me serait réellement utile. J’ai donc pris des suces
Les couches et les serviettes humides sont les derniers derniers articles pas 100% québécois de ma valise. Promis juré! Bon. Pour vrai, j’ai hésité super longtemps avant d’en parler dans cet article et du coup, leur faire une genre de pub on the side parce que je n’ai vraiment pas eu un service extraordinaire avec la compagnie
Pour les produits corporels, j’ai vraiment essayé d’y aller le plus minimaliste possible afin de ne pas m’encombrer d’une foule de trucs inutiles. J’ai découvert les produits
J’ai aussi amené du liniment oléocalcaire de la marque
Pour prendre soin de bébé, je voulais du doux. Je veux vraiment que cet accouchement-là et les jours qui vont suivre se déroulent dans un espèce de cocon de douceur. Et pour ça, j’ai trouvé les débarbouillettes les plus douces de TOUT l’Univers; celle de
En parlant de doux, je suis allée vers les pantoufles de
Ça prend quelque chose pour les pieds, mais ça prend aussi quelque chose pour les petites mains toutes fragiles de bébé, hein?! Pour ça, je me suis naturellement tournée vers une marque chouchou que j’aime déjà d’amour depuis des mois:
Les filles de la
Pour en terminer avec l’aspect vestimentaire de bébé, eh bien il y a ce joli petit bonnet fait à la main par
Pour protéger le carnet de santé de bébé (tsé, celui qui, dans mon cas, traîne toujours quelque part dans l’fond d’un sac à couches, de ma sacoche ou d’un quelconque tiroir obscur plein de cossins), Sabrina de
Pour terminer, les doudous. Ah, les fameuses doudous! Il y en a tellement, c’est presque impossible de choisir! Les miennes, ne les cherchez nulle part; vous ne les trouverez pas. Parce que c’est ma maman qui les a faites, devant son moulin à coudre, avec plein d’amour <3 Elle en avait également faites pour Louis et il ne jure que par ces doudous, celles de grand-maman. Jérôme aura donc les siennes, lui aussi!
D’abord, depuis la semaine 32, j’ai commencé à avoir un TRF à chaque semaine. Du coup, je dois me rendre à l’hôpital de façon hebdomadaire. Là-bas, on m’installe dans un lit avec un petit moniteur accroché sur ma bedaine qui capte les battements cardiaques de bébé. Puis, ce moniteur transmet les données cardiaques à une machine qui fait un tracé. Ce tracé indique en quelque sorte de bien-être fœtal de mon bébé. Jusqu’à maintenant, Jérôme coopère beaucoup à cet examen! Il bouge toujours bien ce qui nous permet d’avoir un super tracé en seulement quelques minutes! Et c’était loin d’être le cas à M. Louis… ouf!





Dans les derniers temps, on dirait que chaque semaine est comme un peu exceptionnelle parce que c’est toujours un pas de plus. Le vendredi matin, lorsque mon application de grossesse m’avertie que j’entame une nouvelle semaine, j’ai toujours un espèce de petit sentiment d’accomplissement genre « Yes! J’ai réussi »… Comme si j’avais vraiment un pouvoir là-dessus… Comme si ça dépendait de moi uniquement. M’enfin, j’suis aussi bien de le voir comme ça, hein?!




