
Ça fait longtemps que j’ai envie de parler de sexe sur le blogue. Vraiment longtemps. J’ai envie d’en parler depuis que j’ai créé Le Carnet en fait. Et c’est aujourd’hui que ça se passe. Fait que maman, belle-maman, vous êtes averties : on va parler de sexe ici!
Parler de sexe en 2017, ça peut sembler banal. Le sexe, le sexe, y’en a partout, on est habitué.
Oui, mais non.
J’ai pas envie de vous parler d’hypersexualisation. J’ai pas envie de vous parler de porno. J’ai pas envie de vous parler du Kamasutra. J’ai pas envie de vous faire le discours de la mère débordée qui fait l’amour une fois par trois mois le samedi après-midi à côté de la brassée de linge à plier. Pentoute.
J’ai envie de vous parler du sexe dans la parentalité, avec des vrais mots, avec des vraies affaires.
Bon. C’est ben beau avoir envie de parler de ça, mais d’un autre côté, je n’avais pas nécessairement envie de vous dévoiler les moindres détails de la vie sexuelle de super chum-papa et moi. Tsé, j’suis ben à l’aise à vous dire pas mal de choses, mais j’ai pas nécessairement envie que vous sachiez tout tout tout tout de notre couple. Ça fait que je suis allée au plus simple. J’ai posé cette question-ci à un groupe de mamans :
« Je veux juste savoir c’est comment le sexe dans votre couple depuis l’arrivée des enfants. Avez-vous plus ou moins de libido qu’avant? Vous gérez comment la fatigue? Est-ce que c’est un sujet de dispute dans votre couple? Est-ce que c’est un tabou? Est-ce que le sexe a changé ? En pire ? En mieux? Parlez-moi de n’importe quoi… je veux juste discuter. »
Contre toute attente, environ vingt-cinq mamans ont répondu à l’appel et m’ont parlé à cœur ouvert de la sexualité dans leur couple depuis l’arrivée de bébé. Pis ce n’est pas vrai que systématiquement, toutes les mamans enterrent le sexe dans un racoin de cimetière avec l’arrivée des enfants.
Avant de commencer, voici quelques grandes lignes qui sont ressorties de mon enquête:
- Le samedi soir est CLAIREMENT un must parental. Ce soir-là semble jouir d’un aura magique pour les parents;
- Telles des motoneiges, certaines mamans ont affirmé avoir besoin d’un p’tit coup de primer supplémentaire pour starter;
- Le vin a carrément fait son entrée dans les préliminaires, rien de moins;
- Le cododo et l’allaitement forcent certains parents à sortir de leur zone de confort (lire ici: le lit) pis my god que ce genre de déménagement n’a pas l’air plate;
- Le missionnaire… quel missionnaire?!
- On dirait que la maternité rend certaines mamans plus difficiles à rassasier. Eh ben, messieurs…
- « L’appétit vient en mangeant » est une expression qui prend tout son sens;
- Y’en a aussi qui sont su’l bord d’émettre un avis de recherche pour leur libido. Sur les pintes de lait, peut-être?
- Passé 21h, le dodo devient plus attirant qu’le sexe;
- Il est possible qu’un petit « coucou maman » vienne briser l’élan de passion;
- Svp la vie, faites que bébé s’endorme rapidement!!!
- Les hormones. Juste les hormones. C’est toute.
Maintenant que vous avez l’ton, allons-y!
Le sexe; oui mais…
Chez certaines mamans, ce n’est pas le manque de volonté ou l’absence d’envie qui posent problème. Nop. On parle de trucs beaucoup plus concrets de ça : les désagréments post-accouchement. Vous savez, la descente de vessie, les déchirures, les hémorroïdes et même la descente d’anus (parce que oui, ça existe, surtout après avoir poussé comme une folle pendant des heures), ben ça ralenti un peu les ardeurs. Les femmes ont envie de leurs conjoints, elles ont physiquement envie de faire l’amour, mais leur région pelvienne n’étant vraiment pas au sommet de sa forme, ça diminue quelque peu les ardeurs. Tsé, quand on a vingt ans, normalement, tout se tient. La vessie est très loin dans le bas du ventre, les foufounes sont toniques, roses et douces, mais après avoir porté un enfant pendant neuf mois pis après avoir fait sortir ledit enfant via le vagin (désolée, mais c’est ça la vraie vie), ça s’peut qu’il y des genres de p’tites marques ben relax. Et quand notre conjoint était habitué à une région pelvienne su’a coche , ça s’peut aussi qu’on ait envie que tout se remettre en place avant d’enfiler les positions au lit, hein? (J’en profite pour vous glisser un petit article que Marie-Ève Simard, physiothérapeute spécialisée en rééducation pelvienne et périnéale à partager sur le sujet. )
Y’a aussi le master problème de la fatigue. On s’mettra pas la tête dans le sable: avoir un ou deux enfants, c’est drôlement fatigant! Avant d’avoir de jolis chérubins qui courent partout dans la maison, vous pouviez aisément aller vous chercher un plateau de sushis au resto en sortant de la job le vendredi pis passer la soirée ben relax sur le divan, coupe de vin à la main, sushis plein la bouche, à regarder vos séries télé préf’. Pis ça, ben ça vous permettait d’être plein d’énergie une fois la lune levée et de vous perdre dans des ébats qui finissaient pu! Yééé!
Maintenant, oubliez ça. Juste OU-BLI-EZ. Quand ben même que vous passez chercher des sushis en finissant de travailler, il va quand même falloir que vous fassiez souper les enfants pis que vous fassiez la vaisselle pis que vous donniez les bains pis que vous ramassiez l’orgie de jouets qui traînent dans l’salon pis que vous écoutiez un épisode de la Pat’Patrouille agrémenté des commentaires de vos kids qui vous décrivent tout c’qui s’passe (au cas où vous seriez trop nonos pour le voir vous-mêmes tsé) pis que vous vous battiez pour leur brosser les dents pis que vous les couchiez. Finalement. Après ça, même avec TOUTE la bonne volonté du monde, même avec les sushis pis l’vin blanc bien frais, ça s’pourrait que vous vous endormiez sur le premier épisode de votre série et que d’un commun accord vous passiez au lit. Pour DORMIR. Juste pour DORMIR. Genre que vous ne serez pas malheureux de ne pas avoir fait l’amour; non non. Vous allez juste avoir fait un choix de couple d’aller vous coucher en cuillère en gardant vos bobettes parce que vos corps en ont besoin.
Est-ce que tout ça ça veut dire que vous êtes devenus des êtres platoniques dénués de toute libido? Non. Pentoute. C’est juste qu’il y a maintenant de nouveaux éléments (particulièrement turbulents) dans vos vies, qu’ils ont laissé des traces sur le corps de maman et qu’ils agissent comme un solide somnifère sur le corps de maman ET papa pis c’est tout.
Ok, fait que, le sexe?
Ben oui, y’en a encore du sexe après les enfants. Juré, promis, y’en a encore! Entoucas, chez les 25 mamans qui m’ont livré les secrets de leur chambre à coucher, y’en a. Pis j’vous confirme que ça pas l’air plate pentoute!
Est-ce que le fait d’avoir des enfants ça diminue la fréquence des rapports sexuels? Oui. Assurément, oui. Les p’tites vites du dimanche matin pis les samedi après-midi passés au lit, comment je vous dirais ben ça… ils peuvent difficilement co-exister avec deux enfants d’âge préscolaire (à moins que les grand-parents restent proches et qu’ils soient vraiment très smath haha). Y’a une nouvelle variable dans votre couple qui s’appelle « un bébé » pis ladite variable fait en sorte que le temps que vous êtes disposés à réserver aux galipettes diminue considérablement. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’en reste plus! Vraiment pas! Ça veut juste dire qu’il faut parfois travailler juste un peu plus fort pour créer ces moments-là.
Les mamans que j’ai interrogées ont été assez claires là-dessus: elles (ainsi que leurs conjoints) sont souvent fatiguées et manquent de temps. PAR CONTRE, le sexe existe encore dans leur couple. Pis tsé, souvent, on parle des mamans qui ne veulent plus rien savoir de la sexualité après leur accouchement, de la mort de la libido suite à l’arrivée de bébé et on compatit avec le PAUVRE papa. Ok, ouin, peut-être. Toutefois, certaines mamans m’ont confié que depuis que leur conjoint est devenu papa, elles le trouvent encore plus attirant, encore plus sexy, encore plus homme! Ben oui messieurs: la paternité vous rend wild ça l’air!
D’après ma très grande étude très poussée (hihi), après l’arrivée d’un bébé, la fréquence des rapports sexuels diminue (parce que la fatigue, parce que le manque de temps, parce que les enfants), mais la qualité des rapports est encore là et parfois, elle est même mieux qu’avant! Intéressant, non?
Un peu de planification svp
Ce qui revient souvent dans les propos des mamans interrogées, c’est que maintenant, les moments de sexualité doivent parfois être un peu planifiés à l’avance. Certains couples se réservent le samedi soir pour se faire un beau souper une fois les enfants couchés et s’envoyer en l’air comme des adolescents (des vieux ados quand même 😉 ) après le repas. D’autres demandent à des parents proches de prendre les enfants une fois de temps en temps afin de se réserver des moments seuls à seuls, sans le spectre d’un possible « MAMANNNNNNNNNNNNN, JE VEUX DE L’EAUUUUUUUU » qui plane au-dessus du lit. Pour d’autres, les soirées sexe sont initiées dès le matin avec des mots doux, des embrassades tout au long de la journée, des effleurements qui font grimper la tension et qui mettent la table pour la soirée à venir. Hihannn!
J’ai trouvé les témoignages des mamans absolument magnifiques. Elles sont toutes conscientes que la situation n’est plus la même qu’avant et elles en ont toute parlé avec un regard honnête et tendre aussi. J’ai trouvé ça beau de les lire, de savoir qu’elles discutent avec leurs conjoints et qu’ensemble, ils trouvent des façons de se retrouver et de s’aimer encore. Certaines font l’amour et d’autres sont plutôt au stade de « faire la tendresse » comme dirait notre amie Ginette Reno, mais toutes ont parlé de la sexualité comme d’une belle chose, comme d’un moment privilégié avec leur amoureux, comme d’un moment de compréhension mutuelle et d’amour.
Et maintenant, super chum-papa et moi…
Je n’entrerai pas dans les détails de notre vie au lit. Évidemment, ça nous appartient, ça fait partie de notre petit univers de couple, juste à lui et moi. Par contre, je peux vous dire ceci… Nous aussi, nous sommes fatigués souvent. Genre qu’un soir sur deux, je m’endors sur le divan, la tête posée sur ses cuisses pendant qu’on écoute la télé. Louis se réveille presqu’à chaque nuit même s’il a maintenant deux ans. On a des listes de choses à faire longues comme le bras.
Par contre, notre couple a une petite particularité: pendant mes grossesses, je ne dois pas avoir de relations sexuelles. Genre zéro, pas pentoute, d’aucune façon que ce soit. C’est assez connu que ça peut donner des contractions et faire maturer le col, donc quand on a un utérus contractile et un col hyper fragile, le médecin nous dit gentiment de s’faire la tendresse plutôt que l’amour dans les mois à venir.
Du coup, après avoir eu Louis, super chum-papa et moi, on s’est comme retrouvé. Mon corps avait changé, oui, mais d’un autre côté, le fait d’avoir fait un enfant, ça avait complètement changé ma vision de moi-même pis j’trouvais mon corps beau, même avec ses bourrelets et ses fesses dodues. Pis on dirait que le passage de juste « super-chum » à « super chum-papa » a rendu mon amoureux encore plus hot à mes yeux. Comme s’il avait quelque chose de plus.. tsé, c’était rendu le père de mon enfant.
Je suis enceinte de plus de 8 mois présentement. Pis j’ai jamais trouvé mon chum aussi attirant que maintenant.
…
Le sexe ne meurt pas avec la parentalité. On lit souvent des histoires qui se veulent humoristiques où la maman se rase les jambes deux fois par année et que son garde-robe est constitué à 95% de linge mou pis taché de vomi. On entend souvent la fameuse joke que les boys se font entre eux quand y’en a un de la gang qui est sur le point de devenir papa, tsé le fameux « Ouais ben mon homme, oublie ça le sexe! ». On voit des récits de femmes qui sont complètement fermées face à leur conjoint et qui se butent devant toute conversation d’ordre sexuelle avec leur conjoint. On connaît tous quelqu’un(e) qui se plaint que le sexe est mort POUR LA VIE dans son couple depuis l’arrivée des enfants.
Ben moi, j’ai jasé avec des mamans. Des mamans ben normales. Des mamans de tous âges. Des mamans simples. Des mamans qui travaillent, qui vont à l’école ou qui sont à la maison. Des mamans minces et des plus enrobées. Des mamans aux caractères complètement différents. Des mamans comme vous et moi. Et ce qui est ressorti de tout ça, c’est qu’le sexe, c’est comme une flamme. Elle peut s’éteindre si on ne l’entretient pas, mais tant qu’il y a de la braise, il peut y avoir de la baise (oups, je l’ai dit!)
😉



Pour cet accouchement, j’ai choisi une jolie jaquette d’allaitement ainsi qu’un pyjama de chez
Évidemment, c’est ben beau les pyjamas, mais ça prend aussi quelques vêtements normaux. Je me doute très fortement que j’aurai un peu de visite pendant mon séjour et du coup, j’ai inclus quelques pièces de vêtements pratico-pratiques à ma valise. En première place du palmarès de ma garde-robe d’hôpital, il y a les leggings, roi des vêtements de maternité haha! J’en amène deux paires: une noire que j’ai achetée chez Thyme maternité à ma première grossesse et cette magnifique paire qui vient de l’entreprise québécoise
En ce qui a traits aux chandails, j’ai d’abord le magnifique chandail d’allaitement Rosie de la compagnie québécoise
Toujours de l’entreprise Belly Bedaine, j’aurai également ma mom veste. C’est également un vêtement que j’ai porté tout au long de la grossesse et que j’apprécie beaucoup en raison de sa polyvalence. En plus d’être un chandail ample qui facilite l’allaitement, il fait également une petite veste ainsi qu’une housse pour la coquille. Il est très léger en plus et puisqu’il fait souvent chaud dans les hôpitaux, il sera drôlement pratique! #ad
Pour les chandails plus chaud (tsé, les « p’tites laines »), j’aurai un châle de laine grise que j’ai acheté pour 5$ chez Old Navy et j’aurai aussi le plus beau hoodie d’allaitement que la terre ait porté: un hoodie de
Pour les soutien-gorges, hey ben j’y suis allée avec du gros confort sale! J’aurai un soutien-gorge d’allaitement issu de ma première grossesse (que ma mère m’avait acheté à La Vie en Rose) et j’aurai aussi ce MAGNIFIQUE soutien-gorge Bravado! Il m’a été vivement conseillé ma Geneviève de la
Pour les petites (grosses) culottes, c’est pas l’temps de faire dans le glamour. Avec les lochies pis toute, on veut juste du confort et des bobettes qu’on peut jeter dans la poubelle sans aucun remord advenant un petit dégât. J’ai choisi des bonnes vieilles Fruits of the Loom qui se vendent en paquet de 6 chez
Qui dit allaitement dit montée laiteuse dit du lait partout. Pour m’aider là-dedans, j’ai choisi d’inclure les compresses d’allaitement de la gamme Lötus de l’entreprise québécoise 



Je suis toujours autant en amour avec mon baume à lèvres BABINE fait avec plein d’amour par l’entreprise québécoise
Quand on a les cheveux aussi épais et longs que les miens, les laver devient une véritable épopée. Pis je ne crois pas en avoir le courage pendant mon séjour à l’hôpital. Ça fait que ma valise contient le shampoing sec de la compagnie québécoise
Après mon accouchement de Louis, ma peau a comme fait un genre de burn-out et elle réagissait à tout. Ça gratouillait pas mal! Cette fois-ci, je prévois le coup avec un savon vraiment doux et naturel de l’entreprise jeannoise (Sagunay-Lac-St-Jean Power!!) 

Je mets les derniers trucs en rafales parce que je ne pense pas avoir besoin de les expliquer de long en large. Donc, ma valise contiendra aussi des babouches (ben pratique pour la douche). Je sais qu’elles sont affreuses, mais je les ai achetées pour me dépanner y’a 10 ans de ça (j’avais entrepris une journée de marche à Niagara Falls avec mes souliers de BAL. Voulez-vous ben me dire c’était quoi l’idée?! J’avais les pieds en sang après une heure, d’où l’achat de ces babouches) et elles sont les plus confortables de la terre.
Ensuite, j’aurai mon Bullet Journal et un crayon parce que c’est mon agenda, que j’ai plein de listes dedans et que je pourrai y prendre des notes (le journal est un Leuchtturm1917 A5)
J’amène également ma liseuse, si des fois j’ai le temps de lire (J’ai tendance à avoir BESOIN de lire avant de me coucher, même si je suis ultra fatiguée.) Ma liseuse Kobo garde sa charge de batterie pendant plusieurs jours, fait que c’est parfait!
Puisque je vais allaiter, j’amène mon tire-lait Medela Swing que j’aime d’amour. Je ne crois pas en avoir besoin, mais si c’est l’cas, il sera là!
Finalement, parce que j’ai tendance à avoir toujours soif, une bonne vieille bouteille me sera assurément utile. VOILÀ!

Ces étapes-là, je les vis moi aussi. Elles font partie intégrante de la grossesse, elles viennent avec. Sauf que moi, sauf que nous (parce qu’il ne faut pas oublier que ça aussi la grossesse de super chum-papa), on a des étapes supplémentaires.
J’vous donne un autre exemple, pour le fun. Votre enfant est particulièrement turbulent. Il n’est pas capable de rester concentré plus de 5 minutes sur quelque chose. Lorsqu’il n’était qu’un bébé, on vous disait qu’il avait beaucoup d’énergie, mais plus le temps passe, plus on vous dit que votre enfant a vraiment-beaucoup-ben-trop d’énergie. Vous essayez de l’intéresser aux livres, mais il refuse de rester assis plus de 3 minutes à vos côtés. Même la Pat’Patrouille ne semble pas fonctionner sur lui parce qu’il l’écoute 6 minutes, se tanne et part faire autre chose. Le dessin, la peinture, les « cherche-et-trouve », on oublie ça. L’enfant va à la garderie, mais même là-bas, il est très turbulent et en comparaison avec les autres enfants de son âge, il a comme un p’tit retard d’apprentissage. Rien de grave, mais quand même. On commence à vous parler d’aller consulter un médecin – on sait jamais, il pourrait avoir un quelconque trouble du développement ou une hyperactivité. Vous capotez, littéralement! Pas votre enfant, pas le vôtre! En réalité, votre enfant n’est peut-être atteint d’aucun trouble lié à son développement. Il ne voit juste pas bien. Sa vision est mauvaise. Habitué de toujours avoir « mal » vu, il ne le sait pas, lui, que sa vision est mauvaise et du coup, il ne peut vous le communiquer. Lorsqu’un enfant voit mal, c’est certain qu’il est très peu intéressé par les activités « calmes » comme la lecture, le dessin ou encore la télévision parce que ces activités nécessitent de bien voir et lui, ben il ne voit pas bien. Il préfère donc bouger et butiner d’une activité à l’autre parce qu’il est très difficile de se concentrer et de garder le focus sur quelque chose lorsqu’on a une vue déficiente. Et évidemment, il va de soi qu’à un certain moment donné, le développement de l’enfant peut s’en ressentir.










« Fais ça comme un grand, mon tout-petit »
Pis là, je m’auto-tire des roches pare que je sais que je fais tout ça, lui demander d’être « un grand », j’en ai conscience, j’me vois faire, je m’entends. Mais les autres font ça aussi, pas jute moi (fiiiiouuu!). L’entourage de M. Louis est tellement fier de le voir grandir, de le voir faire chaque jour de nouvelles choses. Les autres aussi lui disent qu’il est donc ben « un grand », « bravo mon grand », « fais comme un grand ». Et même au-delà de notre petit cocon familial, quand on sort, quand on va ailleurs, on entend tellement de parents dire à leur enfant de « faire ça comme un grand », tout le temps. Heureusement, parfois, il y a des gens qui ont compris, eux, qu’un enfant c’était un enfant et ces personnes remplies de sagesse s’arrêtent et nous regardent en disant « Oui mais, il est tout petit. Il n’a qu’un an et demi ». Ben oui, c’est si vrai…. M. Louis n’a qu’un an et demi!


Vendredi soir, Louis jouait à l’extérieur et soudainement, il est tombé par terre en pleurant très fort et en se prenant le pied. Cela est arrivé à deux reprises. La deuxième fois, j’ai vu qu’il avait une piqûre près de la cheville, mais j’ai mis un peu de Benadryl et j’ai laissé faire (tsé quand j’vous dis que j’manque de Mère-poule-itude). Le lendemain matin, le fils d’un couple d’amis qui étaient également sur le camping avec nous a fait la même chose que Louis; il est tombé en pleurant. Sauf que lui, il est plus vieux et il a vu que c’était une « abeille » qui l’avait piqué. Oups! Super chum-papa s’est penché sous la galerie et a découvert un gros nid de guêpes! Re-oups! Ce sont des choses qui arrivent, il ne faut pas oublier que le camping, c’est la nature! J’ai donc compris que Louis s’était fait piquer deux fois par une guêpe et qu’il avait encaissé comme un chef!!! Nous sommes allés le dire au gentil monsieur qui s’occupe de l’entretien et moins de 15 minutes plus tard, le problème était réglé et le nid avait disparu. C’est quand même agréable d’avoir un aussi bon service lorsque de telles situations se présentent.

ine, le lavage, le ménage; toutes des tâches qui (malheureusement) ont longtemps (et le sont encore dans l’esprit de certaines personnes) été considérées comme appartenant aux femmes.
Bien qu’il n’ait jamais vraiment pris un bébé dans ses bras avant l’arrivée de notre fils, il s’est occupé de notre enfant dès qu’il a pointé le bout de son nez. Super chum-papa se lève la nuit (pis en réalité, il est meilleur que moi pour rendormir M. Louis), il change les couches, il donne le bain. C’est comme ça, c’est normal.
Évidemment, depuis que M. Louis est dans ma vie, c’est cool parce que non seulement je peux m’intéresser à la mode pour femme, mais je peux maintenant m’intéresser à la mode pour garçon. Pis je tripe BEN RAIDE. Je découvre ben plein de marques québécoises, des vêtements vraiment de qualité, des tissus incroyables et j’ai un plaisir FOU à « styler » Louis. Personnellement, j’aime beaucoup les vêtements qui font « p’tit homme »; tsé des vêtements qui sont comme des vêtements d’adulte, mais en miniature. J’trip moins sur les trucs de bébé avec des lions pis des camions de pompiers mettons (et je répète que c’est très personnel et que même si vous habillez vos enfants avec ce genre de vêtements, c’est ben correct pis juré craché croix-de-bois-croix-de-fer je trouve vos enfants cutes à mort quand même. Right?).
Moi (pour qui du linge, c’est du linge) je m’en fous qu’il salisse son « beau linge » parce que dans ma tête, je ne catégorise pas les vêtements de Louis. Y’a pas de beau linge pis de « laitte » linge; y’a juste du linge. Pis s’il le salit, ben je vais le laver (j’ai 4 sortes d’Oxy Clean dans mon armoire, j’suis prête à tout) pis ça s’ra pas pire que ça. C’est ben simple mon affaire : j’commencerai pas à lui acheter un beau manteau pis un moins beau manteau juste parce que j’veux pas qu’il salisse le premier pis j’commencerai pas à acheter un beau hoodie pis un moins hot hoodie parce que j’veux pas qu’il salisse le premier et ainsi de suite pour la totalité des vêtements de sa garde-robe. Y’a pas tant d’économie à réaliser ainsi. Pis commencer à préserver le linge dans l’éventualité que peut-être un jour ça s’pourrait que peut-être ben qu’on ait un deuxième little boy, euh non.
Parce que j’vais vous avouer quelque chose (et j’vous écris ce p’tit bout-là avec une p’tite boule dans la gorge…): comme femme, j’ai dû faire un gros gros GROS deuil, le deuil d’avoir une famille nombreuse. J’ai toujours voulu avoir plusieurs enfants. Trois quatre genre, une marmaille, une gang. Même encore aujourd’hui. Sauf que super chum-papa, lui, dans sa tête, c’est clair que la shop va fermer après deux, gros max (pis biologiquement, j’ai besoin de lui pour faire des enfants haha) Et la vie lui a donné raison parce que sans la médecine moderne et la médication, ben j’serais jamais capable de mettre un bébé au monde et j’suis vouée à avoir des grossesses difficiles. Fait que si j’ai deux enfants, j’vais être ben heureuse de m’être rendue là, même s’il y a une partie de moi qui va être tristounette de ne pas réaliser mon rêve d’une grande famille. Fait que BREF, il n’est pas question que j’fasse fuuuulllll attention au linge de M. Louis pour que mon immense progéniture puisse en profiter hein!